Tannerie
Demeure
Tannerie, actuellement demeure
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Saint-Christophe-sur-le-Nais ; 10, 12 rue des Tanneurs ; chemin de la Perrine
Neuvy-le-Roi
Tanneurs (rue des) 10, 12 ; Perrine (chemin de la)
1834 C2 446, 449, 853 ; 1983 C2 442, 443, 1054-1058
En village
18e siècle ; 19e siècle
On trouve mention, dans les actes paroissiaux, de tanneurs, à Saint-Christophe, dès le 17e siècle, concernant Le Meulnier, beau-père du bailli Dunoyer, en 1627. Au 18e siècle, c'est la dynastie des Soloman : Antoine Soloman (1705) , Antoine Soloman-Fronteau (1730) , Antoine Soloman-Allard (1750) , René Soloman Nivault (1790) et Laurent Soloman-Guerche (1820). On remarque d'ailleurs les alliances familiales entre les maîtres de la manufacture de faiënce et ceux de la tannerie. En 1790, sur le plan du bourg, relevé par le dessinateur et géomètre Lecoy pour la duchesse de la Vallière en 1789 dans l'atlas des domaines du duché pairie de Château la Vallière, les bâtiments, actuellement 10 rue des tanneurs, sont notées, au numéro 124, comme maison, issues, jardin, et tannerie, propriété d'Antoine Soloman. En 1834, cette tannerie est toujours mentionnée sur le cadastre napoléonien parcelle 449 (parcelle 442 sur le cadastre actuel) , une autre lui est pratiquement contiguë, sur la parcelle 446 (parcelle 443 sur le cadastre actuel) , au 12 rue des tanneurs. En 1874 ( d'après le registre des augmentations cadastrales) , Evariste Brûlon construit 2 tanneries, l'une à 10 ouvertures, l'autre à 23 ouvertures, en contrebas de la Patoiserie, où il habite, près de la rivière à l'emplacement cadastral 853, correspondant actuellement aux parcelles 1056-1058. Ces tanneries sont visibles sur le grand tableau intitulé Vue panoramique de Saint Christophe, peint par Eugène Hilarion en 1903 et visible à l'hôtel de ville. Ces 2 tanneries achetées par la commune en 1925, furent transformées en hangar, et démolies dans les années 1950. A leur place s'élèvent des pavillons modernes. Une 5ème tannerie s'installa, 6 rue des tanneurs, après 1914, à la suite de la fabrique de boutons de nacre. Elle cessa de fonctionner dans les années 1960. Bien que le bâtiment ait été incendié en 1984, il subsiste des éléments témoignant du fonctionnement de la tannerie : des crochets fixés, en haut des murs, qui permettaient de suspendre les peaux et un égout dallé, destiné à l'évacuation de l'eau, et dans la partie Sud-Ouest des bassins, qui servaient au trempage des peaux.
Propriété privée
2000
© Inventaire général
2001
Debal Morche Anne
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06