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Plateforme ouverte du patrimoine

Ferme

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ferme

Titre courant

Ferme

Localisation

Localisation

Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Chemillé-sur-Dême

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Neuvy-le-Roi

Lieu-dit

La Graffinière

Références cadastrales

1834 G4 489 ; 1983 G4 468

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Grange ; écurie ; remise

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

16e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

Les renseignements historiques sur cette demeure nous sont donnés par les 2 curés historiographes du canton au 19e siècle, le curé Pouthières de Chemillé et le curé Renard de Louestault, celui-ci commence ainsi sa présentation : "Malgré qu'on ne voye à la Graffinière, ni tours, ni donjon, ni pont levis, ni douves, ça n'en a pas moins été dans un temps une maison seigneuriale". Le nom des seigneurs de la Graffinière apparaît dans les registres paroissiaux. En 1655 est citée comme marraine Marie Savard, femme de René Deniau, écuyer, sieur de la Graffinière, gentilhomme du roi. En 1665, comme parrain Julien Deniau, et en 1666 Marie Jeanne Deniau, fille de René Deniau. En 1724 a lieu dans la chapelle du château de la Roche d'Alès, le mariage du sieur de la Mothe-Thibergeau, fils de Jeanne Marie Deniau de la Graffinière, à une demoiselle de Menou. Le domaine de la Graffinière passa à la famille de Savard qui lui était alliée, Charles Casimir de Savare le vendit en l'an 13 où après plusieurs transactions, il fut vendu à la famille Gault, qui le posséda pendant le 19e siècle. Il ne reste que des éléments de la partie ancienne du logis, un départ d'escalier en vis, en pierre, menant de la cave au rez-de-chaussée, la mouluration d'une fenêtre côté jardin et à l'intérieur, une cheminée en pierre, placée sur le pignon Est. Beaucoup de modifications ont eu lieu au 19e siècle, les parties subsistantes d'une cheminée placée actuellement dans le grenier laissent supposer que l'étage était habitable, et que la toiture a due être rabaissée, éventuellement dans les années 1830, d'après une information transmise au grand père du propriétaire par Villemaine, instituteur à Chemillé, à la fin du 19e siècle. Les lucarnes en pierre datent du 19e siècle. Les bâtiments de la ferme, avec l'encadrement des baies en brique, doivent dater de la fin du 19e siècle-début 20e siècle.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile

Typologie de plan

Plan régulier en U

Typologie du couvrement

Voûte en berceau

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

L'ensemble est composé de 3 corps de bâtiments disposés en U, couverts en ardoise, excepté le bâtiment situé à l'angle Ouest du logis, qui est couvert en tuile. Au fond de la cour, le logis est constitué de 2 parties : une partie "haute" avec un étage de soubassement, formée par une cave voûtée en berceau de pierres appareillées, un rez-de-chaussée surélevé, un étage de comble, orné de 2 lucarnes en pierre de taille, couvertes d'un toit d'ardoise, une partie plus "basse", en rez-de-chaussée, ornée pour l'étage de comble d'une lucarne en pierre de taille, du même type que le reste du logis. A l'intérieur un escalier en bois permet l'accès entre les 2 parties du logis, situés à un niveau différent. A l'extrémité Est du logis, un petit bâtiment carré, au plafond couvert de poutres était autrefois utilisé comme pressoir. La façade sur jardin est percée de 2 baies rectangulaires, à l'encadrement mouluré et au centre d'une porte en arc en plein cintre. Un escalier droit en pierre débouchant sur cette porte permet l'accès au jardin. A l'intérieur, placé au rez-de-chaussée, sur le pignon Est, est située une cheminée dont la hotte est appareillée en pierre de taille, le manteau est surmontée d'une corniche, les pieds droits sont coiffés de chapiteaux, ornés de feuillages. Situé dans la partie Ouest, perpendiculairement au logis et lui étant contigu, un petit bâtiment à 1 étage, était autrefois utilisé comme laiterie. Le reste de l'aile Ouest est constituée d'un hangar sur poteaux de brique et d'une écurie. Les encadrements des baies et les chaînages sont constituées d'une alternance de brique et de pierre. L'aile Est, construite sur le même type, abrite une étable et une grange.

Protection et label

Eléments remarquables dans l'édifice

Cheminée

Observations concernant la protection de l'édifice

Intérêt historique

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Debal Morche Anne

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06

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Extrait du plan cadastral de 1834 : La Graffinière.
Extrait du plan cadastral de 1834 : La Graffinière.
© Région Centre - Inventaire général
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Plan de la Graffinière, tiré de l'Atlas de Béthune Sully, 4e quart du 18e siècle.
Plan de la Graffinière, tiré de l'Atlas de Béthune Sully, 4e quart du 18e siècle.
© Région Centre - Inventaire général
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