Village
Village
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Bueil-en-Touraine
Neuvy-le-Roi
La première mention, Boelium, date de 1108 (charte de Saint-Julien). Ce nom pourrait être lié à une source et signifierait peut-être lieu de la source, de l'eau résurgente. Les formes Buel et Bueil apparaissent en 1290. Son nom Bueil-en-Touraine a été complété par arrêté du 13-08-1920. De création médiévale, puisque l'église paroissiale est attestée dès le 12e siècle, le développement du bourg, assez modeste d'ailleurs, est lié à la fondation de la collégiale Saint-Michel à la fin du 14e siècle, par la famille de Bueil. Cette illustre famille, s'illustra à la guerre de Cent Ans contre les anglais et le descendant au 17e siècle, Honorat de Bueil, plus connu sous le nom du poète Racan, donna depuis peu son nom à cette région de Touraine où il vécut. La commune comptait 800 habitants en 1790, 603 habitants en 1851, 535 habitants en 1921 et actuellement 366 habitants. Les mentions anciennes du bourg de Bueil datent du 12e siècle : Boelium, Bollum, Buellio. Ce nom pourrait être lié à une source et signifierait peut-être lieu de la source, de l'eau résurgente. De création médiévale, puisque l'église paroissiale est attestée dès le 12e siècle, le développement du bourg, assez modeste d'ailleurs, est lié à la fondation de la collégiale Saint-Michel à la fin du 14e siècle, par la famille de Bueil. Cette illustre famille, s'illustra à la guerre de Cent Ans contre les anglais et le descendant au 17e siècle, Honorat de Bueil, plus connu sous le nom du poète Racan, donna depuis peu son nom à cette région de Touraine où il vécut. La commune comptait 800 habitants en 1790, 603 habitants en 1851, 535 habitants en 1921 et actuellement 366 habitants. Le bourg fut peu modifié au 19e siècle, si ce n'est par l'acquisition par la commune en 1881 d'une maison (située parcelles 506-507, sur le cadastre napoléonien) , pour procéder à sa démolition afin d'agrandir la place située devant le clocher de l'église. L'annuaire statistique et commercial d'Indre-et-Loire recense au début du 20e siècle une trentaine d'artisans et commerçants. Actuellement, il ne subsiste plus de commerce. La seule activité étant l'agence postale. La structure des maisons est ancienne, mais a été modifiée au 19e siècle. Deux maisons, contemporaines de la collégiale, témoignent de l'importance de Bueil au 15e siècle. De plan carré, à un étage, avec une tour d'escalier hors ouvre elles sont situées pour l'une à l'entrée du bourg (parcelle 867, cadastre actuel) et pour l'autre, 13 rue André Piégu. La maison située au 9 rue André Piégu possède une cave voûtée d'une croisée d'ogives pouvant dater également du 15e siècle. Les maisons d'habitation des chanoines sont situées au Nord de la collégiale, actuellement au 6 et 8 rue du chapitre et conservent encore quelques éléments architecturaux du 18e siècle. Les autres maisons possèdent les caractéristiques des maisons du 19e siècle par l'utilisation de la pierre de taille. La mairie-école a été édifiée en 1883 d'après les plans de Gustave Guérin. Pour remplacer l'école trop petite, un nouveau bâtiment scolaire, construit à l'Ouest de la mairie, par l'architecte Pichou, a été inauguré en septembre 1964. A l'extrémité Ouest a été édifié la salle des fêtes André Piegu. Ce bâtiment a été financé sur des fonds privés par les parents d'André Piégu, en souvenir de leur fils, mort à la guerre de 1914. C'est maintenant un bâtiment communal.
Calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
Ardoise ; tuile
Au niveau du plan, la quarantaine de maisons qui compose le bourg est répartie selon un axe Nord-Sud, allant du haut-bourg au cimetière et 2 axes Est-Ouest : l'un composé de la rue de Chenaille et de la rue Honorat Racan, l'autre d'une partie de la rue Piégu (No16-18) et de la rue Martine Turpin. Les matériaux sont répartis de manière équivalente entre la construction en moellon appareillés, recouverts d'un enduit de couleur jaune et l'utilisation de la pierre de taille pour les façades sur rue, les corniches, les encadrements de baie, les lucarnes, les chaînages d'angle. On retrouve le même type de lucarnes en pierre à fronton triangulaire et à jambage cintré pour les maisons situé au 5 et 24-26 rue Piégu, qui d'après les matrices cadastrales peuvent dater des années 1880. La majorité des couvertures est en ardoises.
1999
© Inventaire général
2001
Debal Morche Anne
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06