Village
Village
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Saint-Paterne-Racan
Neuvy-le-Roi
En village
Moyen Age ; Temps modernes ; Epoque contemporaine
Fondé vraisemblablement au 6ème siècle, dans le cadre de la pénétration du christianisme relaté par Grégoire de Tours, le bourg de Saint Paterne Racan n'est attesté qu'au 9ème siècle, "locus qui dicitur S.Paternus" dans une charte de la collégiale Saint-Martin de Tours. Fondé vraisemblablement au 6ème siècle, dans le cadre de la pénétration du christianisme relaté par Grégoire de Tours, le bourg de Saint Paterne Racan n'est attesté qu'au 9ème siècle, "locus qui dicitur S.Paternus" dans une charte de la collégiale Saint-Martin de Tours. Désigné sous le terme de Saint-Pater, le nom deviendra progressivement à partir du 17ème siècle Saint-Paterne, remplacé brièvement pendant la révolution (1794-96) par le nom des Bains. En 1932, la commune par délibération décida d'ajouter le nom du poète Racan afin d'obtenir l'appellation Saint-Paterne-Racan. Placé sous la dépendance de la prévôté d'Oë, seigneurie ecclésiastique de Saint-Martin de Tours, le bourg se développa autour de l'église. Le 22 mars 1768, un violent incendie détruisit une partie de l'église et 38 maisons du bourg sur les 120 qu'il contenait. Sur le plan cadastral de 1834, les maisons du bourg apparaissent situées de part et d'autre de l'Escotais qui forme l'axe central. La rue Descartes (jusqu'au No15) , la rue aux chèvres et une partie de la rue du Calvaire en forme la limite Est, la rue des écoles (jusqu'au No12) , la limite Sud, le 3 rue Anatole France et le 16 rue de la gare, la limite Ouest, la partie Nord est très peu développée. La place devant le mur Sud de l'église forme déjà ce grand espace, mais de forme irrégulière. En 1851, la population du bourg avec 331 habitants représente le 1/5 de la population communale, celle-ci va peu à peu augmenter au détriment de la campagne avec en 1906, 537 habitants au bourg et 1311 habitants "épars". Des travaux d'aménagement sont effectuées au 19ème siècle et 20ème siècle : En 1858, l'inauguration de la gare, desservant la ligne Tours-le Mans, va entraîner, dans la seconde moitié du 19e siècle, la construction de maisons le long de ce nouvel axe à l'Ouest du bourg. En 1863, construction de la mairie, près de l'église, en bordure de l'Escotais. En 1877, construction d'une école, rue des écoles et de maisons le long de cet axe Sud. En 1885, construction du presbytère, sur le terrain au Sud de l'église. En 1895, l'inauguration du nouveau pont sur l'Escotais facilite l'accès au bourg mais cet exhaussement de la route fait paraître l'église rabaissée. L'annuaire commercial d'Indre-et-Loire recense en 1912 environ 140 artisans et commerçants, c'est le chiffre le plus élevé du canton. En 1921, la poste, située auparavant au 26 rue de la Gare, s'installe dans l'ancien hôtel des 2 Ormeaux, 7 place de la République. En 1951, aménagement de la mairie, dans une ancienne demeure privée, 30 rue de la gare. En 1961, construction d'une école primaire, 13 rue Anatole France. A partir des années 1970, le bourg dont les limites étaient jusqu'alors contenues entre l'Escotais va s'étendre dans la partie Sud-Ouest par la construction de pavillons, alors qu'est inaugurée, en 1983, dans une partie un peu plus excentrée, au Nord de la gare, le long de l'Escotais le centre socio-culturel qui reçoit le nom de Jacques Gabriel (architecte au 17e siècle).
Le bourg, suit le cours de la rivière qui forme un angle et s'étend selon 2 axes : l'axe Nord-Sud formé par la place de la République et la rue des écoles, et l'axe Est-Ouest de la rue Racan et de la rue de la gare. Ces 2 axes étant répartis de part et d'autre de la rivière.. Ce plan orthogonal est renforcé par le grand espace rectangulaire de la place de la République, qui regroupe la partie commerçante du bourg. Utilisation de la tuile plate et du moellon enduit pour l'habitat antérieur au 19ème siècle. Pierre de taille pour les façades, l'encadrement des baies, les corniches, les chaînages d'angle et toit d'ardoise pour les maisons construites au 19ème siècle et dans la 1ère moitié du 20e siècle. Certaines sont ornées d'un décor sculpté, soit classique par l'emploi de pilastres, consoles, au 10 rue de la gare, soit plus original, comme cette curieuse lucarne au 13-15 rue de la gare, et même un décor figuré, au 12-14 rue Racan, où sous la corniche, 2 têtes sculptées, identifiées selon la tradition au poète Racan et à son épouse, ornent le bandeau supérieur. Utilisation de la brique (de manière réduite, bien qu'une briqueterie très active au 19ème siècle, soit implanté à 2 km du bourg) , pour certaines maisons situées rue de la gare (No 29-31-38) , et même emploi de faïence vernissée, 5 rue de la gare.
2000
© Inventaire général
2002
Debal Morche Anne
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06