Manoir
Manoir
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Anché
Ile-Bouchard (L')
Bois de Veude (le)
1832 A1 13 ; 1983 ZA 294
En écart
15e siècle
20e siècle
Remploi provenant de : Poitou
Au 14e siècle, le Bois de Veude est un fief relevant de l'abbaye de Cormery. Le 13 février 1642 Guillaume de Bordeaux, conseiller du roi et seigneur des Brétignolles achète la terre et seigneurie du Bois de Veude, qui devient la métairie des Brétignolles. En 1706 le fief appartient à René Guillaume Martineau. Sa fille Madeleine Françoise apporte les Brétignolles et le Bois de Veude à son mari, Michel Etienne Turgot, en 1747. En 1789, le propriétaire est Anne Etienne Michel, comte de Turgot. En 1811, son héritière Marie Victor Turgot vend à Caen les terres des Brétignolles et du Bois de Veude à Pierre Jean René de Pierres. Cette famille garde la propriété qui est une exploitation agricole jusqu'en 1910. Le logis actuel date du 15e siècle et s'inscrit dans le mouvement de reconstruction qui a suivi la guerre de Cent ans. Il est probable que le manoir ait été élevé à la place d'une construction fortifiée (mention d'un donjon détruit dans un procès verbal de 1817). Une chapelle placée sous le vocable de Saint Louis est attestée au 15e siècle. Elle est très dégradée au 17e siècle et n'existe plus en 1817. Le cadastre napoléonien fait apparaître une aile en retour d'équerre à l'ouest qui a aujourd'hui totalement disparu. Vers 1960, la partie nord du logis a été agrandie par un pavillon couvert en terrasse et la façade ouest percée d'une porte-fenêtre surmontée d'un arc de décharge. Cette partie a de nouveau été modifiée par la suppression de l'arc et la pose de deux fenêtres à meneaux provenant d'un manoir du Poitou. La tradition locale considère que ce manoir est le "Bois de Vede" mentionné par Rabelais dans un épisode de la guerre picrocholine (Gargantua).
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
Ardoise
1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; toit polygonal
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
La tour d'escalier hors oeuvre est en pierre de taille, le reste du bâtiment en moellons apparents avec chaînes d'angle. Le toit à longs pans et le toit polygonal de la tour d'escalier sont couverts en ardoise. L'entré principale s'effectue par la tour polygonale qui renferme un escalier en vis en pierre.
Remanié
1964/11/02 : inscrit MH partiellement
Façades et toitures : inscription par arrêté du 2 novembre 1964
Propriété privée
1998
© Inventaire général
1999
Lainé Martine
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06