Château
Château
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Parçay-sur-Vienne
Ile-Bouchard (L')
Brèche (la)
1832 A2 59, 61, 66 ; 1988 ZC 137, 142 à 151
En écart
Château ; manoir ; écurie ; chenil ; maison ; grange ; douves
15e siècle ; 17e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 19e siècle
1er quart 20e siècle
1913
Daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
La Brèche était un fief relevant de l'Ile-Bouchard mentionné pour la première fois en 1475. En 1510-1511 Jean Prunier obtient l'autorisation de fortifier sa maison seigneuriale de La Brèche. Ce manoir a été très remaniée au 17e siècle. La tourelle d'angle a été reconstruite en 1913 mais le cul de lampe est d'origine. Au sud-ouest de ce bâtiment se dresse une grange datant également du 17e siècle . Le cadastre de 1832 montre, au nord de la demeure seigneuriale, un long corps de logis orienté nord-ouest sud-est. Il n'en subsiste rien. Entre 1844 et 1848 Jacques Louis de Fadate de Saint-Georges et son épouse font édifier à cet emplacement une nouvelle demeure. Il s'agissait au départ d'un relais de chasse qui a été agrandi par adjonction d'ailes latérales en 1913 sur les plans de l'architecte Hardion. C'est désormais cet édifice que l'on nomme couramment "le château". Les balustrades et les grilles en fer forgé proviennent du château de Vitry (Ile-de-France). Le chenil a vraisemblablement été construit en même temps que le relais de chasse. Les écuries datent du 19e siècle, la maison de gardien de la fin du 19e siècle. Le château neuf a abrité le mobilier du premier préfet de police de Napoléon 1er, le comte Dubois, et provenait du château de Vitry. Ce mobilier était encore en place en 1978 mais a ensuite été vendu à des Belges (date non précisée).
Pierre de taille ; grand appareil ; tufeau ; moellon ; enduit
Métal en couverture ; ardoise ; tuile plate
Plan symétrique
1 étage carré
Élévation ordonnancée ; élévation à travées
Toit en pavillon ; terrasse ; toit à deux pans ; croupe ; toit à longs pans ; pignon découvert
Le relais de chasse primitif a été construit en pierre de taille de grand appareil sur un plan rectangulaire à trois travée de percement sur chaque face, haut d'un seul étage carré et couvert d'un toit en pavillon à terrasse faîtière. Deux ailes en faible saillie ont été rajoutées latéralement. Les proportions des baies et leur décor se confondent parfaitement avec la construction initiale. L'unification de l'ensemble est achevée par l'adjonction d'un attique, alternant des parties pleines et des balustres, qui couronne tout l'édifice. Les ailes latérales sont couvertes d'un toit en terrasse. Les grilles des baies sont en fer et cuivre martelé soudé à chaud, sans rivetage. La demeure seigneuriale ou manoir, entourée de douves, est construite en pierre de taille (tufeau) de moyen appareil et possède un toit à deux pans et croupes couvert en ardoise interrompu par trois lucarnes à fronton triangulaire. Au rez-de-chaussée, une baie à meneau est surmontée d'un larmier à culots. Dans les douves, une ancienne tour circulaire en pierre de taille a été transformée en pigeonnier ; elle possède un épi de faîtage en céramique vernissée. Les écuries, la maison du gardien et le chais sont en moellons enduits avec les encadrements des baies et des portes en pierre de taille. La grange est en moellons de calcaire avec encadrement de la porte charretière en pierre de taille. Le toit est à longs pans et pignon découvert, la couverture en tuile plate. Le chenil construit sur un plan rectangulaire et symétrique est en pierre de taille et est couvert en terrasse.
1984/12/28 : inscrit MH
À signaler
Façades et toitures du château, de l'ancien logis et de la grange ; douves de l'ancien logis avec leur pont, y compris la tourelle d'angle.
Propriété privée
2001
© Inventaire général
2001
Lainé Martine
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06