Four à chaux
Four à chaux
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Savonnières ; 43, 45 route des Grottes Pétrifiantes
Indre-et-Loire
Ballan-Miré
Caves Gouttières (les)
Grottes Pétrifiantes (route des) 43, 45
1822 A 402 ; 1994 AC 42, 43
En écart
Atelier de fabrication
19e siècle
1843
Daté par source
Four à chaux construit pour Pierre Jérôme, sur une terre lui appartenant, et soumis à imposition à compter du 1er janvier 1843. En 1851, le site passe à Pierre, René, Noël Guitard, négociant à Portillon près de Tours et propriétaire des fours à chaux de Portillon et à compter de 1860 de la fonderie même lieu ; en 1888, à Charles Chevalier, également à Portillon ; en 1903, à Emile George-Guitard, au four à chaux ; enfin en 1906, à la société coopérative de laiterie. Le site comportait en fait 2 fours distants l'un de l'autre d'une dizaine de mètres, l'activité y a cessé entre 1901 et 1906. Actuellement, habitat et dépendances. Depuis les 2 cuves ont été comblées, les embrasures murées, les plates-formes recouvertes d'une dalle en béton formant terrasse. L'exploitation du four a toujours été confiée à des chaufourniers-contremaîtres par les différents propriétaires, on relève ainsi : en 1846, François Chemin ; en 1856, Pierre Montigny ; en 1866, 76, 86, Paul Madec et 1 ou 2 ouvriers-charretiers ; en 1896 et 1901, Eugène Duvigneau. Tous paraissent avoir été logés sur le site. En 1885, le salaire journalier du contremaître était de 5 francs et celui de l'ouvrier de 4, 50 francs, et ce pour 12 heures de travail. Les parties constituantes sont : la maison, ainsi que sur la parcelle voisine 401, une cour.
En 1887, le four est dit être à feu continu, donc à flammes courtes, compte tenu de sa conception, et permettait la cuisson de pierre à chaux pour la production de chaux naturelle. L'imposition étant de 100 francs en 1843, et par comparaison avec celle appliquée à d'autres fours à la même époque, on peut en déduire une capacité de l'ordre de 15 à 18 m3 par cuve. La matière première était tirée de carrières à quelques centaines de mètres au Sud sur le plateau et amenée au four par des charrettes. Compte tenu des destructions effectuées, seule la face Nord des fours en matérialise l'emplacement. Ils étaient adossés au coteau par leur face Sud avec embrasure de défournement ouverte au Nord, le chargement s'effectuant depuis le chemin des Bretonnières. Ils étaient en tronc de pyramide à base carrée d'environ 4, 50 X 4, 50 m, leur hauteur étant approximativement de 6 m. Les murs sont en moellons. Le site était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 798 m².
Vestiges
Propriété privée
1999
© Inventaire général
2003
Thomas Jacques
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06