Tuilerie-briqueterie

Désignation

Dénomination de l'édifice

Tuilerie ; briqueterie

Titre courant

Localisation

Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Cormery ; 9 rue de la Tuilerie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Indre-et-Loire

Canton

Chambray-lès-Tours

Lieu-dit

Varenne (la)

Adresse de l'édifice

Tuilerie (rue de la) 9

Références cadastrales

1822 A 317 ; 1983 A 653

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Maison ; atelier de fabrication

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1856

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

Tuilerie construite en 1856, sur une terre appartenant à Désiré VernierBoisseau, précédemment chaufournier à Truyes. En 1883, le site passe à Auguste Bouvet-Bienvault ; en 1891, à Alphonse Vernier-Baillou ; enfin en 1909, à Lucien Maurice-Boucher. L'activité semble avoir cessé sur le site à cette date et des remaniements y sont effectués en 1910. En 1911, il n'y est plus fait état que de deux maisons. En 1861, on relève sur le site la présence de Désiré Vernier-Boisseau et de 4 ouvriers, dont François Bouchard qui sera en 1868 à la tuilerie du faubourg Crotet. Jusqu'en mars 1876, la fabrique est exploitée par Désiré Vernier et postérieurement par Alphonse Vernier-Baillou, l'un et l'autre employant alors deux ouvriers ; en 1881, par Auguste Bouvet-Bienvault et Emile Bouvet-Guérin ; en 1887, par le seul Auguste Bouvet ; et de 1891 à 1907 par Joseph Maurice-Prudhomme qui travaille seul ou n'emploie qu'un ouvrier, exploitant la tuilerie comme fermier de Vernier-Baillou. Les parties constituantes sont la halle, la maison et la cour.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Moellon

Typologie de plan

Plan rectangulaire régulier

Typologie du couvrement

Voûte en berceau segmentaire

Commentaire descriptif de l'édifice

Four à feu intermittent et flammes longues, d'une capacité brute de l'ordre de 20 m3, permettant la cuisson de tuiles et briques. La matière première était prélevée en surface à quelques centaines de mètres à l'Ouest du site. Il s'agit d'un four isolé, de forme rectangulaire avec contreforts d'angle, d'une emprise de 7, 50 X 6, 35 m et d'une hauteur de l'ordre de 5 m. La cuve de 2, 30 X 2, 25 m, d'une hauteur libre de 3, 80 à 3, 90 m, reposait sur un foyer constitué de deux arches. Après cessation de l'activité, le four menaçant ruine, sauf les faces Nord et Est, il a été procédé à un remaniement afin d'y installer une écurie avec grenier audessus, c'est ainsi qu'il est parvenu jusqu'à ce jour. Une halle, formant équerre, paraît avoir existé à l'Est du four, où une plate-forme légèrement surélevée portant un alignement longitudinal de moellons est encore visible. Elle est équipée d'une machine à presser à bras, signalée à compter des années 1870. Le site était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 5 830 m².