Tuilerie de Bel Air

Désignation

Dénomination de l'édifice

Tuilerie

Appellation d'usage

Tuilerie de Bel Air

Titre courant

Tuilerie de Bel Air

Localisation

Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Auzouer-en-Touraine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Indre-et-Loire

Canton

Château-Renault

Lieu-dit

Bel-Air

Références cadastrales

1835 D2 18 ; 1988 YH 29

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; maison

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Temps modernes (?) ; 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

Tuilerie dont l'existence est signalée en 1811, qui appartenait et était exploitée alors par Louis-Charles Pilon-Champion. Elle passe en 1855 à Louis Pillon, tuilier ; en 1864, à Pierre Turache, de Château-Renault, qui la fait exploiter par François Guyon-Champeau. Il l'acquiert en 1887 et l'exploitation en est confiée jusqu'en 1907 à Paul Bignon-Guyon, tuilier, puis à compter de cette date à Paul, Ferdinand Bignon-Auterive, tuilier, qui en devient propriétaire en 1920, que l'on retrouvera à Château-Renault. Elle passe enfin en 1930 à Paul Bignon-Rocheron, fabricant de tuiles. L'activité cesse sur le site vers 1938-40. On relève avec le patron tuilier de 5 à 6 ouvriers et domestiques jusqu'en 1881, puis 4 en 1896, 3 en 1911, 2 en 1921, 1 à compter de 1930. Selon le recensement, patron et employés logeaient sur le site. En 1812, un ouvrier chaufournier recevait 1, 25 F par jour et un tuilier 1 fr. Les parties constituantes sont une halle, une fosse, une cour sur parcelles voisines 19, 20 et 23 et des maisons.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; moellon

Typologie de plan

Plan rectangulaire régulier

Typologie du couvrement

Voûte en berceau segmentaire

Commentaire descriptif de l'édifice

Four à feu intermittent et flammes longues, bois exclusivement, d'une capacité brute de l'ordre de 50 m3, cuisant moins de 8 fois l'an, permettant la fabrication de tuiles, briques, carreaux et de chaux naturelle, ainsi qu'il est précisé en 1812. La matière première était extraite à 700 m au Nord, en lisière du bois de la Couarde. Four à ciel ouvert de 8, 50 X 5, 10 m et de 6, 50 m de hauteur, avec cuve de 3, 60 X 3, 10 X 5 m. Le foyer comprend 2 alandiers voûtes, précédés d'une embrasure en forme de bouteille couchée. L'embrasure de chargement de 0, 80 X 2, 50 m est ouverte en face Sud-Est. Une embrasure de chargement ancienne, ouverte sur la face Sud-Ouest, a été obstruée lors des travaux de reconstruction. En 1812, la valeur brute de la chaux produite était de 700 F et celle des tuiles, briques et carreaux de 1 600 F. La halle au Nord-Est du four a été détruite, tandis que celle au Sud-Est s'est effondrée récemment. Le site était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 2 195 m² pour la parcelle D18. La surface bâtie était de 135 m² pour le four et la halle en 1836. Le site était équipé à compter de 1887 d'un malaxeur à manège, d'une machine à mouler à bras.