Tuilerie de la Grange

Désignation

Dénomination de l'édifice

Tuilerie

Appellation d'usage

Titre courant

Tuilerie de la Grange

Localisation

Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Château-Renault ; 9 rue de Vaubrahan

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Indre-et-Loire

Canton

Château-Renault

Lieu-dit

Grange (la)

Adresse de l'édifice

Vaubrahan (rue de) 9

Références cadastrales

1835 E2 280, 281 ; 1993 AB 218 à 223, 230, 231, 363

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; hangar industriel ; bureau d'entreprise ; maison

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Temps modernes (?) ; 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

La tuilerie de la Grange était sur le territoire de la commune du Boulay jusqu'au décret du 24 avril 1879, qui a réuni le site à la commune de Château-Renault. En 1835, il existait un four à tuile sur la parcelle E280, deux halles et une maison sur le E281, le tout appartenant à Peltereau-Villeneuve, receveur de l'enregistrement. Le site passe à Pierre Champion-Pillon, marchand-tuilier, en 1846, et François Champion-Vigneau, également tuilier, en 1867. Un nouveau four à brique est construit en 1860 sur la parcelle E281, il sera dit démoli en 1879. Deux nouveaux hangars sont construits en 1882 sur la parcelle E281, ainsi qu'une maison en 1897. La tuilerie passe à Berthe, Elise Champion, célibataire, en 1909 ; l'activité y cesse dans les années 1910-20, et le cadastre porte pour 1943, la mention "démolition du fourneau" en E280, de deux halles et de deux hangars en E281. Actuellement, le site de la tuilerie est occupé par deux maisons d'habitation et leurs dépendances. Les parties constituantes sont deux halles, deux hangars, une maison, des bureaux et une cour.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Four d'avant 1835, à feu intermittent et flammes longues de capacité indéterminée, permettant la fabrication de tuiles, briques, carreaux et chaux naturelle si besoin. La matière première était tirée de trous creusés en bordure du chemin, ce qui a valu à François Champion, le 26/8/1863, 1 procès-verbal pour exploitation de carrières à moins de 10 m des chemins, une fosse située à 50 m au Sud a également été exploitée. Aucun renseignement sur le four de 1860. Les fours ayant été détruits, aucune observation ne peut être faite. Deux bâtiments vestiges de la tuilerie demeurent, mais fortement remaniés. Le pilier Nord du portail d'entrée et la maison d'habitation qui domine le site montrent une certaine recherche de la part du concepteur. En 1887, le site était équipé d'un malaxeur à manège, une mouleuse à vapeur et trois presses à bras ; en 1907, de deux malaxeurs à manège, une mouleuse à bras et une presse à bras. Il était équipé également d'une machine à vapeur signalée en 1887. Il était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 4 975 m².