Briqueterie
Briqueterie
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Langeais ; route des Gaudinières
Indre-et-Loire
Langeais
Rouchouze (la)
Gaudinières (route des)
1829 F2 275 ; 1974 AE 73
En écart
Atelier de fabrication ; hangar industriel ; maison
19e siècle
1860
Daté par source
Four à briques, hangar et maison, construits en 1860, sur une terre lui appartenant, pour Réné Chauveau-Vaslin à la Bertherie, le cadastre n'en faisant état qu'en 1875 pour l'imposition. Ensuite, le site passe à Henri Chauveau, dit Ernest, briquetier, en 1894, une halle à carreaux est construite et en 1925, un autre four. En 1926, lorsque la fabrique passe à Lucien Allard-Bolève, briquetier, elle comprend : deux fours verticaux, une halle, deux hangars et un atelier. En 1941, après le décès de Lucien Allard survenu en 1940, l'usine est achetée par Moïse Landry qui créait la S.A.R.L. Landry Père et Fils. A la fin des années 1940, un four couché, ou horizontal, est construit. En 1953, l'usine passe à Raoul Landry, qui poursuit la modernisation et fait installer un premier four à gaz en 1972, puis deux autres par la suite. A son décès, l'établissement passe à son fils Raymond Landry, lequel l'exploite jusqu'en 1993, où l'activité cesse pour cause de faillite. Les deux fours verticaux et le four couché sont conservés, mais la chambre de cuisson du second menace effondrement près de la porte de chargement. Halles et hangars sont actuellement occupés par une entreprise de traitement des végétaux à des fins médicinales. Les trois fours à gaz ont eux été démolis, et la totalité des équipements de la chaîne de fabrication a été vendue. Le site a porté six fours au total, deux verticaux à voûte, un couché et trois à gaz. Les éléments remarquables : marque 1926 sur le mur Nord du couloir du four A. En 1907-23, on relève la présence sur le site de Chauveau dit Ernest et de trois ouvriers ; dans les années 1940-50, d'une cinquantaine d'ouvriers ; et en 1975-80, d'une quarantaine.
Brique ; moellon
Tôle ondulée
Plan rectangulaire régulier
2 étages carrés
Voûte en berceau plein-cintre ; voûte en berceau segmentaire
Toit à deux pans ; appentis
Énergie électrique ; achetée
Annexe 2 - Le four vertical de 1860 est à voûte, à feu intermittent et flamme longue, initialement chauffé au bois, il l'a été au charbon dans les années 1950. Il a une capacité brute de l'ordre de 55 m3. Celui de 1925 est de même type que le précédent et sa cuve a une capacité identique. Le charbon était son seul combustible. Le four couché, également à feu intermittent mais à flamme renversée, d'une capacité de 40 m3, était chauffé au charbon. Aucun renseignement relatif aux trois fours à gaz n'a pu être obtenu. Tous ces fours, permettaient la cuisson de tuiles, briques et carreaux, ainsi que de pièces de forme pour les fours industriels. La matière première était extraite des carrières que possédaient les exploitants à la Rouchouze même, et permettait la fabrication de produits hautement réfractaires, le pourcentage en alumine pouvant être augmenté avec adjonction d'argile d'autres régions et des chamottes. Le site était desservi par une voie particulière. La surface totale était de 6 917 m². La surface bâtie était de 2 800 m² environ. Il était équipé en 1917, d'une machine à vapeur, en 1940, d'un moteur vertical "Douge" à un piston et en 1960-63, électrification totale de l'usine. Il était également équipé en 1907, d'un rouleau à broyer et deux presses à bras, en 1917, d'un broyeur et deux presses à bras, vers 1920, d'un broyeur Clérot, un malaxeur Dubois, une mouleuse, entraînés par le moteur vertical et vers 1960, en plus une mouleuse sous vide utilisant l'énergie électrique. La forme des baies : arc plein cintre et arc segmentaire. Voir annexe 3
Menacé
Propriété privée
2002
© Inventaire général
2003
Thomas Jacques
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06