Briqueterie dite La Petite Usine, Desouches, puis S.A.R.L. les Produits Réfractaire, actuellement scierie Tusek

Désignation

Dénomination de l'édifice

Briqueterie

Appellation d'usage

La Petite Usine, Desouches ; S.A.R.L. les Produits Réfractaires ; Scierie Tusek

Destination actuelle de l'édifice

Scierie

Titre courant

Briqueterie dite La Petite Usine, Desouches, puis S.A.R.L. les Produits Réfractaire, actuellement scierie Tusek

Localisation

Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Langeais

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Indre-et-Loire

Canton

Langeais

Lieu-dit

Rouchouze (la)

Références cadastrales

1829 F2 290 ; 1974 AE 48

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Cheminée d'usine ; atelier de fabrication ; hangar industriel

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1912

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

La briqueterie étudiée, appelée la Petite Usine, a été construite en 1912 par Gustave Desouches-Petit, sur un site où se trouvaient deux fours à voûte ruinés. A cette date, a été construit sur la parcelle 290, un four Hoffmann à 12 chambres de cuisson, réparties en deux galeries parallèles. Après le décès, en 1932, de Gustave Desouches-Petit, a été constituée la S.A.R.L. les Produits Réfractaires de Langeais, l'exploitation de la Petite Usine étant alors confiée à des directeurs, dont Popin-Desroches en 1947, puis Degoude, enfin Bernard Pineteau propriétaire gérant de 1950 à 1957. La faillite de la S.A.R.L. a été prononcée le 27 février 1957, suivie d'un concordat homologué en octobre 1959. L'activité a cessé sur le site en 1957. L'établissement repris par un centre hippique a été détruit, dont le four Hoffmann qui a eu son long pan Nord abattu, s'y est ensuite installée une scierie et son chantier. Actuellement, de l'ancienne briqueterie n'est conservé que le long pan Sud du four. Personnel commun aux établissements exploités par Desouches-Petit et la S.A.R.L. les Réfractaires de Langeais. Quant à Monsieur Pineteau, entre 1950 et 1957, il employait une dizaine d'ouvriers.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Four Hoffmann à feu continu, chauffé au fuel lourd n° 2, qui permettait la cuisson de briques, carreaux et pièces de forme pour les besoins de l'industrie. La matière première était tirée de la carrière à l'Ouest du site, en extrémité du four. Les renseignements qui suivent ont été fournis par Monsieur Bernard Pineteau, dernier exploitant de l'usine. Le four Hoffmann avait, comme dit précédemment, douze chambres de cuisson réparties en deux galeries parallèles que séparait un intervalle étroit pour le passage d'un carneau d'évacuation de la fumée et des deux canalisations d'alimentation en fuel lourd. Le four avait une longueur de 32, 50 m, soit une longueur développée de 65 m, une largeur de 7 m, et une hauteur de 2, 80 m. Les chambres de cuisson, d'une largeur de brouette, avaient une longueur de 4, 25 m et une hauteur sous voûte de 2, 20 m. Elles étaient séparées en cours de cuisson par un écran en papier kraft ; en extrémité Est du four se trouvait le foyer à petit feu pour sa mise en chauffe. Trois alignements de puits de chauffe, percés dans la voûte de chaque galerie, permettaient l'admission du combustible dans les chambres de cuisson. Les trois injecteurs de combustible, sur un même rang, étaient montés sur un chariot (un par galerie) que l'on déplaçait en suivant l'avancement de la cuisson. La distribution du combustible se faisait mécaniquement par une pompe installée à l'Est du bâtiment. La fumée était évacuée par un carneau central entre les deux galeries, un aspirateur en pied de cheminée l'y entraînant. La cheminée était à l'extrémité Ouest du four. Le cycle d'enfournement-défournement était d'une semaine, chargement une journée (2 chambres pouvaient l'être en fait) , cuisson une journée, refroidissement deux à trois journées, défournement une journée. Les murs, frettés par des tirants métalliques, étaient en moellon, les embrasures des portes de chargement, les chambres de cuisson, en brique. Le four était couvert par un hangar. Le site était desservi par une voie particulière. Il était équipé d'une locomobile. Selon Monsieur Pineteau, en fin d'activité se trouvaient sur le site : un broyeur Clérot, une trémie à chaîne et godets, un malaxeur, une mouleuse Foucard et Joly 18, deux presses Delahaye n° 1, une presse n° 4 et une n° 16 et quatre presses Lebrun-Delahaye. La surface totale était de 10 800 m². La surface bâtie était de 800 m².