Immeuble
Immeuble de norme HLM en R+4
Immeuble de norme HLM en R+4 (ensemble de 20)
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Tours ; Adjudant-Foiny (allée de l') ; Belle-Fille (allée de la) ; Cangé (allée de) ; Charparaie (allée de la) ; Chaumont (allée de) ; Cheverny (allée de) ; Devinière (allée de la) ; Général-de-Gaulle (avenue du) ; Montrésor (allée de) ; Nioche (rue)
Val de Loire
Tours-Sud
Quartier du Sanitas
Adjudant-Foiny (allée de l') ; Belle-Fille (allée de la) ; Cangé (allée de) ; Charparaie (allée de la) ; Chaumont (allée de) ; Cheverny (allée de) ; Devinière (allée de la) ; Général-de-Gaulle (avenue du) ; Montrésor (allée de) ; Nioche (rue)
En ville
3e quart 20e siècle
4e quart 20e siècle
1959 ; 1960 ; 1961 ; 1962 ; 1963
Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Ville de Tours (commanditaire)
Parmi les trente immeubles de norme HLM (logements traversants) en R+4 (4 étages au-dessus du rez-de-chaussée) prévus initialement pour l'ensemble du secteur urbain concerté du Sanitas, quatre sont réalisés dans le cadre de la première tranche, dont deux partiellement, offrant un total de 173 logements. Leur construction débuta à l'hiver 1958, les emménagements s'échelonnant sur les années 1959 et 1960.¶¶L'abandon de la norme ECONOR (logements non traversants), décidé à l'été 1958, conduisit l'Office municipal à retenir la seule norme HLM pour les immeubles restant à construire dans le cadre de la deuxième tranche, ce quelque soit leur orientation. 682 logements furent mis en service, entre 1960 et 1962, dans treize nouveaux bâtiments en R+4, ainsi que dans le bâtiment L dont une première tranche avait été réalisée en 1959. Deux bâtiments supplémentaires, dénommés 1 bis et 12, et totalisant 110 logements, furent enfin achevés en 1963. Construits de part et d'autre de l'avenue du Général-de-Gaulle, ils constituent la tranche II bis de l'opération du Sanitas, venant en reconduction de la deuxième tranche.¶¶Le bâtiment C, terminé en 1960, fut en 1983 le premier immeuble du Sanitas à faire l'objet d'une rénovation intérieure et extérieure, notamment destinée à améliorer l'isolation phonique et thermique des logements. L'opération, réalisée à titre de prototype, fut ensuite étendue, à partir de la fin des années 1980, à l'ensemble des immeubles du quartier. Ces rénovations furent particulièrement conséquentes pour les bâtiments P, Q1, 1 et 12, implantés le long des deux axes structurants du quartier, et qui firent l'objet d'une surélévation par un cinquième étage formé de petits logements destinés aux étudiants. 57 nouveaux logements furent mis en service entre 1994 et 1997, la rénovation de l'ensemble des bâtiments s'achevant en 1999.
Pierre de taille ; béton armé ; plaquis ; béton armé ; parpaing de béton
Béton en couverture
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 4 étages carrés
Terrasse
Escalier intérieur : escalier tournant à retours
Le système constructif des immeubles HLM en R+4 des première et deuxième tranches - dénommés C, G, I, L, P, Q1, Q2, 3, 4, 5, 6, 7a, 7b, 8, 9, 10 et 12 - est formé par une ossature dalle et murs-de-refend en béton, reposant sur une structure extérieure porteuse en pierre de taille provenant de carrières du Poitou. Chaque immeuble repose sur un niveau de sous-sol à usage de caves : les parois extérieures, épaisses de 35 centimètres, y sont bâties en parpaings. La division de l'espace intérieur y est effectuée par des murs de refend de 25 centimètres d'épaisseur, distants de 5,50 mètres les uns par rapport aux autres. Le niveau de rez-de-chaussée reprend la même structure, les parois extérieures étant constituées d'ardoise débitée en lames d'épaisseur variable et ensuite rejointoyées. Des blocs de pierre de taille, toujours de 35 centimètres d'épaisseur, se substituent ensuite à l'ardoise pour les quatre niveaux d'étage. L'ossature du bâtiment est soulignée par la grille orthogonale formée par les nez-de-dalle et les bandeaux verticaux prolongeant les murs de refend, l'ensemble peint en gris formant une légère saillie par rapport à la paroi en pierre de taille.La distribution s'effectue par des couloirs ajourés, dénommés ''coursives''. Larges d'un mètre, elles desservent sauf exception quatre logements chacune, et sont, dans la première tranche, systématiquement orientées au nord. L'accès aux étages se fait par un escalier tournant à retours doublé d'un ascenseur. Chaque logement offre une largeur totale de 5,50 mètres, correspondant à la distance entre deux murs-de-refend consécutifs. Les quatre logements présents à chaque niveau d'étage sont, dans la première tranche, répartis en miroir autour du noyau formé par la cage d'escalier et le séchoir, les type 2 (logements de deux pièces) étant groupés autour de celui-ci et les type 3 (logements de trois pièces) étant situés aux extrémités des coursives. Les cuisines, alignées le long des coursives, sont juxtaposées aux salles de bain, en cœur de construction. Les chutes et conduits de ventilation sont dans les deux cas accolés aux structures porteuses. Le séjour et la chambre principale sont, dans la première tranche, systématiquement orientés au sud. Les logements réalisés dans le cadre de la seconde tranche diffèrent peu de ceux de la première, la surface des chambres étant légèrement augmentée au détriment de celle de la salle de séjour ; la surface totale ne change pas, la structure porteuse la définissant restant la même.
Bon état
Propriété d'un établissement public communal
2011
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général ; (c) Université de Tours
2011
Massire Hugo
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06