Îlot
Îlot H
Îlot H
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Tours ; Berthelot (rue) ; Jules-Favre (rue) ; Scellerie (rue de la) ; Nationale (rue)
Val de Loire
Tours-Centre
Quartier sinistré nord
Berthelot (rue) ; Jules-Favre (rue) ; Scellerie (rue de la) ; Nationale (rue)
2010 DY 169 à 184
En ville
Immeuble ; boutique ; restaurant ; brasserie (restaurant) ; salon de thé ; cour ; garage ; chaufferie ; transformateur
3e quart 20e siècle
1953
Daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Deuxième ensemble reconstruit à l'est de la rue Nationale, l'îlot H, dont la construction devait initialement démarrer en mai 1952, connaît différentes modifications. En 1953, un nouveau plan de remembrement modifie en effet l'implantation de la chaufferie collective. Il bouleverse de même la forme des parcelles de l'îlot alignées sur la rue Jules-Favre.L'architecte chef de groupe Pierre Boille établit en juillet 1953 des plans d'ensemble qu'il modifie jusqu'en novembre. Les adjudications sont lancées au début du mois de décembre. La chaufferie est le premier élément mis en chantier, afin d'alimenter rapidement l'îlot I. Déposé en mars 1954, le permis de construire atteste de l'engagement des travaux pour les immeubles restants. Boille est associé à Pierre Patout, qui supervise particulièrement la construction des immeubles de la rue Nationale. L'architecte André le Roy est chargé de concevoir la chaufferie commune aux îlots G, H et I. Les premiers certificats de conformité sont signés en septembre 1955.Cet îlot n'a depuis connu aucune modification majeure. L'importante chaufferie qu'il abrite est toujours en fonctionnement.
Pierre ; plaquis ; ciment ; enduit ; béton armé ; maçonnerie ; moellon
Ardoise ; béton en couverture
Ensemble concerté
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; entresol ; 2 étages carrés ; 3 étages carrés ; étage de comble
Élévation à travées ; élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; toit en pavillon ; croupe ; croupe brisée
L'îlot H adopte grossièrement un plan en forme de U. Il est délimité au nord par la rue Berthelot, à l'ouest par la rue Nationale, au sud par la rue de la Scellerie et à l'est par la rue Jules-Favre, au numéro 17 de laquelle se trouve l'accès au cœur d'îlot. Comprenant un sous-sol de caves, un rez-de-chaussée commercial et trois à quatre niveaux d'habitation, l'ensemble concerté se compose de douze immeubles alignés à front de rues, complétés sur cour par des garages à toit-terrasse disposés le long des façades. Réalisés en béton armé et maçonnerie de moellons, ces immeubles présentent différents types de séquences de façades sur rue, selon que leurs façades s'inscrivent au sein du tracé monumental de la rue Nationale ou cherchent à s'harmoniser au bâti plus ancien leur faisant face et en privilégiant ainsi un traitement différencié. Rue Nationale, les façades présentent un front bâti homogène à rez-de-chaussée entresolé et trois étages-carrés. Au-dessus des boutiques, un retrait d'un mètre environ ménage un balcon-terrasse filant au devant du premier étage. Les trois niveaux d'habitation se parent sur rue d'un plaquis de pierre blanche. Le dernier étage est coiffé d'un toit à longs pans couvert d'ardoise et ponctué de souches de cheminées en brique. À l'intersection des rues Nationale et de la Scellerie, deux corps de bâtiment bénéficient d'un traitement différencié, qui permet la transition entre l'ordonnancement de la rue Nationale et celui des rues qui lui sont perpendiculaires. De plan carré et couvert d'un toit en pavillon, celui donnant sur la rue Nationale comprend un rez-de-chaussée, un entresol et trois étages-carrés d'habitation. A la différence des autres immeubles de cette rue, ce pavillon d'angle ne comporte pas d'étage en retrait : le balcon de son premier étage, à garde-corps en ferronnerie, forme donc saillie sur la rue Nationale. Le second corps de bâtiment, de plan rectangulaire, comporte seulement un rez-de-chaussée et trois étages-carrés : il est d'une hauteur inférieure et fait ainsi transition avec les élévations la rue de la Scellerie. L'ensemble constitue l'un des quatre angles d'une placette, suivant un dispositif repris symétriquement par les îlots voisins I, M et P. Rue Berthelot, un ensemble de deux immeubles aux façades enduites de ciment affiche des lignes résolument modernes, marquées horizontalement par deux balcons filants en béton aux 1er et 3e étages. Il comporte un rez-de-chaussée et trois étages-carrés, surmonté d'un étage de comble donnant seulement sur la cour. Alignés sur la rue Jules-Favre, sur une portion comprise entre l'accès au cœur d'îlot et la rue Berthelot, trois immeubles à un rez-de-chaussée, deux étages-carrés et un étage de comble constituent une dernière séquence à l'allure plus traditionnelle, dont les façades en moellons équarris apparents font figure d'exception dans le quartier reconstruit.Les éléments de décor résident dans le barreaudage des garde-corps des fenêtres et portes-fenêtres, des vantaux de portes d'entrée et des rampes d'escaliers. On répertorie ainsi sur ces pièces de ferronnerie différents motifs de nature géométrique qui concourent à l'individualisation des immeubles.
Propriété privée
2010
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général ; (c) Université de Tours
2011
Fourchet Marie-Luce
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06