Îlot
Îlot T
Îlot T
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Tours ; Richelieu (rue) ; Marceau (rue) ; Néricault-Destouches (rue) ; Jérusalem (rue de)
Val de Loire
Tours-Centre
Quartier sinistré nord
Richelieu (rue) ; Marceau (rue) ; Néricault-Destouches (rue) ; Jérusalem (rue de)
2010 DZ 214 à 230
En ville
Boutique ; restaurant ; passage d'entrée ; cour ; garage ; chaufferie ; transformateur ; bureau ; bureau d'embauche
3e quart 20e siècle
1951
Daté par source ; daté par source
Attribution par source
Un premier plan de remembrement fixe en décembre 1948 l'implantation de l'îlot T en bordure sud du périmètre de reconstruction. Sa réalisation est confiée à l'architecte Henry Lhéritier de Chézelle, qui dresse en janvier 1950 les plans généraux de l'ensemble. Dans son étude, l'architecte reprend des éléments de composition plutôt classiques, tels que des toits en pavillon, des lucarnes à fronton, ainsi qu'une grande symétrie appliquée aux quatre élévations. Ce parti pris est toutefois peu suivi par certains architectes d'opération désignés par les propriétaires sinistrés. Les plans annexés aux deux permis de construire traduisent en effet d'importantes modifications de façade et de structure par rapport aux premiers dessins de l'architecte chef de groupe. De même, le transformateur, situé au centre du cœur d'îlot, est déplacé au fond d'une parcelle d'angle afin de rendre plus aisée la circulation des véhicules. Un ensemble d'immeubles beaucoup plus hétérogène est ainsi reconstruit à partir de l'été 1951. Après la réalisation de fondations spéciales comme pour d'autres îlots du secteur, le chantier se poursuit par la construction du gros-œuvre sur une période de dix-huit mois environ. Il est marqué par la venue, le 4 février 1952, du préfet d'Indre-et-Loire nouvellement nommé, Jean-Paul Chapel. Ce dernier pose la première pierre de la Chambre des Métiers reconstruite à l'angle des rues de Jérusalem et Richelieu.Si le bâti n'a connu aucune transformation majeure depuis son achèvement, hormis la pose d'un portail électrique contrôlant l'accès à la cour commune, la chaufferie à air pulsé d'origine a été remplacée en 1999 par un système de cogénération. Ce dispositif alimente désormais l'ensemble des îlots reconstruits à l'ouest de la rue Nationale.
Ciment ; enduit ; béton armé ; maçonnerie ; moellon ; pierre de taille
Ardoise
Ensemble concerté
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; 3 étages carrés ; étage de comble
Élévation à travées ; élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe
L'îlot T se dresse en bordure sud du périmètre de reconstruction, délimité au nord par la rue Richelieu, à l'est par la rue Marceau, au sud par la rue Néricault-Destouches et à l'ouest par la rue de Jérusalem. Il adopte un plan sensiblement carré, sur lequel s'alignent à front de rues un immeuble de bureaux et onze immeubles à usage mixte. De type fermé, il dispose d'un passage d'entrée carrossable débouchant sur une cour commune cernée de garages en rez-de-chaussée. L'accès au cœur d'îlot est situé rue de Jérusalem, en regard du passage de l'îlot U. Il est fermé par une grille électrique qui réserve la desserte de la cour à ses seuls riverains. Le gros-œuvre de l'ensemble est constitué d'une ossature en béton armé et d'une maçonnerie de moellons. Les immeubles à usage mixte comportent un sous-sol, un rez-de-chaussée commercial, deux à trois étages-carrés avec ou sans étage de comble réservés à l'habitation. Ils forment un front bâti très hétérogène qui marie différents types de matériaux et de lucarnes en élévation.Rue de Jérusalem, un premier groupe de trois immeubles à deux étages-carrés et un étage de comble présente un parement de pierre en façades principales. Un faîtage discontinu caractérise la couverture à longs pans et croupes de cet ensemble, notamment formé de deux importants immeubles d'angle avec une toiture à plus forte pente. Des lucarnes à croupe associées à des lucarnes pendantes éclairent l'étage de comble.Les côtés nord et sud de l'îlot sont respectivement occupés par trois et deux immeubles, qui comportent également deux étages-carrés et un étage de comble. Les façades sur rue sont revêtues d'un enduit ciment et le dernier étage est coiffé d'un toit à longs pans brisés, percée de lucarnes à croupe ou à fronton-pignon.Un dernier front bâti rue Marceau est constitué de quatre immeubles à trois étages-carrés recouverts d'un toit à longs pans. De la pierre de taille orne les façades principales de trois d'entre eux. Le quatrième, dressé à l'angle des rues Marceau et Néricault-Destouches, se distingue par l'utilisation d'un parement de moellons disposés en assises régulières.Côté cour, tous ces édifices présentent en élévation un revêtement d'enduit ciment identique, une rangée de garages et d'arrière-boutiques à toit-terrasse s'alignant le long des façades. Un transformateur commun s'insère en rez-de-chaussée au sein de la parcelle de l'angle sud-ouest. Une importante chaufferie, fonctionnant grâce à un système de cogénération, alimente en air chaud les appartements et les commerces, ainsi que tous les îlots voisins.
Propriété privée
2010
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général ; (c) Université de Tours
2011
Fourchet Marie-Luce
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06