Commissariat de police ; immeuble
Commissariat de police du 1er arrondissement
Commissariat de police du 1er arrondissement, actuellement immeuble (14 rue des Amandiers)
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Tours ; Amandiers (rue des) 14
Val de Loire
Tours-Centre
Quartier sinistré nord
Amandiers (rue des) 14
2010 DX 42, 400, 401
En ville
Garage ; transformateur ; cour ; jardin d'agrément
3e quart 20e siècle
1951
Daté par source ; daté par source
Attribution par source
En avril 1900, la Ville de Tours contracte un bail avec Paul Viollet, propriétaire de deux maisons mitoyennes dites immeuble Viollet aux 12 bis et 14 rue des Amandiers, afin d'y installer le commissariat de police du 1er arrondissement. Moyennant une somme de 25000 francs, la municipalité acquiert ensuite l'ensemble en octobre 1922, après le décès de son propriétaire. Détruit par le bombardement aérien du 12 juin 1944, le commissariat est relogé provisoirement dans deux maisons de tolérance réquisitionnées (la Psalette, située 15 rue Albert-Thomas, et le Singe Vert, installée au 6 de l'ancienne rue du même nom), avant de faire l'objet d'un projet de reconstruction financé par les dommages de guerre. L'architecte de la Ville, L. Amalric, élabore un devis descriptif du nouveau bâtiment en avril 1948 et dresse les plans correspondants en mars 1949. Le chantier se déroule de septembre 1951 à août 1952, incluant quelques modifications comme la suppression de l'escalier prévu le long de la façade latérale. Depuis le déménagement du commissariat dans les années 1960, l'édifice abrite une petite copropriété de six logements.
Ciment ; enduit ; béton armé ; maçonnerie ; moellon ; parpaing de béton
Ardoise
Plan rectangulaire régulier
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble
Élévation ordonnancée
Verrière ; toit à longs pans ; croupe
Escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ;
L'ancien commissariat est implanté en retrait de la rue des Amandiers, précédé d'une cour dont l'accès est gardé par un portail électrique. Flanquant latéralement la grille d'entrée, un petit garage et un transformateur encadrent le passage des véhicules. À l'arrière du garage, une seconde cour prolonge la première au nord de la parcelle et sert de parc de stationnement pour les résidents de l'immeuble. Plus à l'ouest, entre la deuxième cour et la façade postérieure, un jardin planté se développe sur un terrassement légèrement surélevé. Seul le mur sud de l'édifice est mitoyen d'une habitation plus ancienne.Le gros-œuvre combine une ossature en béton armé et des murs en maçonnerie de moellons et parpaings de béton. Le bâtiment est revêtu d'enduit ciment sur ses trois façades. Adoptant un plan rectangulaire, il présente un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, deux étages-carrés et un étage de comble. Il est couvert d'un toit à longs pans et à croupe d'ardoise, d'où émergent des souches de cheminées et d'aération en béton. Au sud, ce sont deux pans au lieu d'un seul qui, disposés perpendiculairement au toit, permettent de ménager une verrière qui éclaire la cage de l'escalier intérieur.La façade principale côté rue comprend quatre travées distribuant symétriquement des ouvertures à embrasure profonde et encadrement en béton moulé. Une double travée centrale aligne une grande baie horizontale de trois fenêtres au rez-de-chaussée, deux portes-fenêtres jumelées par un balcon en ferronnerie au premier étage et deux fenêtres réunies par une longue barre d'appui au deuxième étage. Dans l'axe de chacune des deux travées latérales, un perron de cinq degrés conduit à une porte d'entrée cintrée en verre et croisillons de bois, surmontée de fenêtres à deux vantaux aux étages supérieurs. La porte de gauche offre un accès privatif à l'appartement occupant presque la totalité du rez-de-chaussée, aménagé dans les anciens bureaux des agents de police et du commissaire. La porte de droite s'ouvre sur un couloir et l'escalier menant aux étages de la copropriété. On dénombre deux appartements par étage-carré et un logement dans les combles. Un escalier extérieur droit, descendant le long de la façade postérieure, donne accès aux caves et à la chaufferie en sous-sol.
Propriété privée
2010
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général ; (c) Université de Tours
2011
Fourchet Marie-Luce
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06