École supérieure ; lieu d'exposition
École supérieure des beaux-arts
École des beaux-arts, actuellementcentre de création contemporaine Olivier Debré
École des beaux-arts, actuellement Centre de création contemporaine Olivier Debré
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Tours ; François-1er (jardin)
Val de Loire
Tours-Centre
Quartier sinistré nord
François-1er (jardin)
2010 DZ 366
En ville
3e quart 20e siècle
1958
Daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Constituant avant-guerre avec son pendant la bibliothèque municipale une entrée de ville monumentale, l'école des beaux-arts est sinistrée en juin 1940. Sa reconstruction est confiée en décembre 1943 à Maurice Boille et ses deux fils Pierre et Jacques. Les trois architectes dressent en août 1944 un avant-projet de reconstruction proche du site originel, sur un nouvel îlot délimité par le quai, la place Foire-le-Roi, la rue Voltaire et la rue Benjamin-Constant. La reprise du plan de reconstruction et d'aménagement de l'architecte Camille Lefèvre par l'urbaniste Jean Dorian en 1946 conforte ce premier projet.C'est Pierre Patout, en charge à partir de 1948 de la reconstruction du quartier sinistré nord, qui propose en 1952 une modification des plans, avec installation de l'école des beaux-arts au sein des deux ensembles d'îlots qu'il conçoit pour l'entrée nord. L'étude du projet revient alors aux Boille, placés sous l'autorité de Patout : plusieurs projets se succèdent ainsi de mars 1954 à mai 1957, alors que l'ensemble des acteurs du dossier approuve les plans définitifs. Construite à partir de fin 1958, la nouvelle école des beaux-arts est achevée en octobre 1960. Le site a connu quelques réaménagements entre 1960 et 2014 : le plus important a été la transformation des espaces d'exposition au rez-de-chaussée et au premier étage de l'aile est, avec la suppression de l'escalier à quatre volées. Ménagée dans l'angle rentrant sud formé par deux corps de bâtiment, l'entrée actuelle de l'établissement est située dans le prolongement d'un axe nord-sud tracé lors de la reconstruction jusqu'à la rue Néricault-Destouches (rue des Fusillés, place de la Résistance, rue des Déportés).Suite à la décision de déménager l'établissement d'enseignement au sein des anciens locaux de l'imprimerie Mame et d'aménager à son emplacement le centre de création contemporaine Olivier Debré, l'agence Aires Mateus remporte le concours d'architecture organisé en 2012. Francisco et Manuel Aires Mateus ont conçu un projet conservant la nef historique de Patout, mais aboutissant à la destruction de l'autre aile qui a été reconstruite pour accueillir des salles d'exposition et les espaces nécessaires au fonctionnement du site.
Pierre ; plaquis ; béton armé ; maçonnerie
Béton en couverture
Plan régulier en L
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; 3 étages carrés
Élévation ordonnancée ; élévation à travées
Terrasse
Escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; ;
Lors de l'étude d'inventaire menée en 2011, l'école des beaux-arts se situe au centre du jardin François-1er aménagé au cœur du grand îlot ABC. Elle est entourée d'un réseau de voies desservant des places de stationnement et des garages. Une ossature en béton armé et une maçonnerie de moellons constituent le gros-œuvre de l'édifice. Son plan adopte une forme de L, les deux parties présentant des gabarits différents.Le corps de bâtiment principal, ouvrant sur l'est, se présente comme un parallélépipède rectangle de quatre niveaux à toit-terrasse. Son rez-de-chaussée comprend des salles d'exposition et les bureaux de l'administration. Une cafétéria, un centre de documentation et des salles informatiques occupent actuellement le premier étage, surmontés de laboratoires et de salles de cours au deuxième étage. Le troisième étage, en retrait, est celui de l'ancien appartement du directeur. Ces différents niveaux sont reliés par deux escaliers et un ascenseur. Le traitement des façades de cette aile reprend des éléments caractéristiques de la bibliothèque municipale, comme un parement en pierre de Mignac, de larges corniches et une superposition des ouvertures formant des bandeaux verticaux. L'inscription "École des beaux-arts" en lettres capitales en laiton poli, hautes de 50 centimètres et scellées dans la pierre approximativement à 9 mètres du sol, marque à l'est l'ancienne entrée de l'école.L'aile ouest présente un volume rectangulaire plus allongé et de moindre hauteur. Ce corps de bâtiment, destiné aux salles de cours, ne compte que deux niveaux couverts d'un toit-terrasse. Ses façades sont percées de fenêtres-bandeaux. L'entrée actuelle de l'école se situe dans l'angle rentrant formé avec la première aile. Au rez-de-chaussée sont regroupés l'accueil, le secrétariat, une salle des professeurs, une salle de conférence et plusieurs ateliers dévolus à la sculpture. Au premier étage, au nord d'un grand couloir central, les étudiants disposent d'ateliers pour le dessin, la peinture, le modelage et la gravure ; au sud sont alignées les salles réservées à la pratique de la restauration des œuvres. Un escalier situé à l'extrémité ouest relie les deux niveaux.L'édifice comprend un sous-sol qui rassemble des ateliers, des réserves et une grande salle d'expérimentation. Une large rampe y descend, permettant l'accès de véhicules pour le chargement et le déchargement des matériaux. Très peu du mobilier d'origine a été conservé (tables et étagères-bibliothèques du centre de documentation, chaises, tabourets hauts et tréteaux métalliques).
Remanié
Propriété d'un établissement public régional
2010
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général ; (c) Université de Tours
2011
Fourchet Marie-Luce
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06