Îlot
Îlot L
Îlot L
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Tours ; Maréchal-Foch (rue du) ; Résistance (place de la) ; Déportés (rue des) ; Halles (rue des) ; Marceau (rue)
Val de Loire
Tours-Centre
Quartier sinistré nord
Maréchal-Foch (rue du) ; Résistance (place de la) ; Déportés (rue des) ; Halles (rue des) ; Marceau (rue)
2010 DZ 121 à 144
En ville
Boutique ; café ; bureau d'embauche ; cour ; garage ; transformateur ; passage d'entrée
2e quart 20e siècle
1949
Daté par source ; daté par source
Attribution par source
Deuxième ensemble d'immeubles reconstruits dans le secteur de la place de la Résistance, l'îlot L est également le deuxième îlot édifié dans le quartier nord. André Le Roy, qui supervise déjà la reconstruction de l'îlot D voisin, est en charge de sa réalisation. Les terrassements débutent en novembre 1948, quelques semaines avant l'établissement du plan de remembrement de l'ensemble. Le permis de construire est déposé en février 1949, immédiatement suivi de la réalisation des fondations. Le chantier est partagé en trois unités, correspondant respectivement aux immeubles bordant la rue Marceau, la rue des Halles et la place de la Résistance. En avril 1949, un tragique accident provoque le décès de trois ouvriers, ensevelis vivants sous un éboulement de terre et de moellons. Ce funeste évènement conduit au renforcement général des mesures de sécurité sur les chantiers de reconstruction. Le gros-œuvre de l'îlot est achevé à l'été 1950, et les premières boutiques sont aménagées dès 1951. Les derniers certificats de conformité sont rédigés en 1957.L'îlot L n'a connu depuis aucune transformation majeure, hormis la pose récente de portails électriques règlementant l'accès à sa cour commune.
Pierre ; plaquis ; ciment ; enduit ; béton armé ; maçonnerie ; moellon ; pierre de taille
Ardoise
Ensemble concerté
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; 3 étages carrés ; étage de comble
Élévation ordonnancée ; élévation à travées
Terrasse ; toit à longs pans ; toit à longs pans brisés
L'îlot L est délimité au sud par la rue des Halles, à l'ouest par la rue Marceau, au nord par la rue du Maréchal-Foch, à l'est par la rue des Déportés et, pour son angle rentrant nord-est, par la place de la Résistance. De type fermé, il présente un plan régulier en L et aligne 18 immeubles à front de rues. Deux porches monumentaux, de forme cintrée et larges de cinq mètres, permettent l'accès à une cour commune. Actuellement fermés par des grilles électriques, ces passages d'entrée sont situés rue du Maréchal-Foch et rue des Déportés, en regard des passages identiques des îlots D et M. Creusée sous la cour, une longue galerie technique regroupe les réseaux de distribution d'eau, d'électricité, de gaz et de téléphone. Les immeubles sont actuellement alimentés en air chaud par la chaufferie de l'îlot D. A usage mixte, les immeubles de l'îlot L disposent d'un sous-sol de caves, d'un rez-de-chaussée commercial, et de deux à trois étages-carrés d'habitation, avec ou sans étage de comble. Un transformateur et trois rangées de garages et d'arrière-boutiques s'alignent en cœur d'îlot. Le gros-œuvre de l'ensemble est constitué d'une ossature en béton armé et d'une maçonnerie de moellons. Trois séquences d'élévation se distinguent sur l'îlot. Sur les rues des Halles, des Déportés et du Maréchal-Foch, les édifices, revêtus d'enduit ciment, comptent deux-étages carrés et un étage de comble. Leurs toits à longs pans brisés sont couverts d'ardoise et percés de lucarnes à linteau droit. Les immeubles bordant la place de la Résistance comptent trois étages-carrés. Comme l'ensemble des immeubles des îlots D, E, L et M disposés en L et formant la place de la Résistance, ces immeubles s'inscrivent dans une composition architecturale préétablie qui définit leur hauteur (13,60 mètres), leur couvrement (longs pans couverts d'ardoise et croupes, souches de cheminée en béton), les matériaux utilisés (pierre prétaillée disposée en assises régulières en parement des façades) et la répartition des ouvertures en façade (portes-fenêtres aux premier et deuxième étages, garde-corps en ferronnerie aux motifs de treillis de losanges, contrevents pouvant rentrer dans les murs et faits de deux vantaux inclinables dans leur moitié supérieure). Une troisième séquence d'immeubles adopte rue Marceau trois étages-carrés et un étage de comble. Ces édifices sont également coiffés d'un toit à longs pans et croupes couverts d'ardoise. Des souches de cheminées en béton et des lucarnes à croupe émergent de la couverture. Les façades sur rue sont majoritairement enduites, mais cette relative homogénéité est rompue par deux édifices, présentant pour l'un de la pierre de taille, pour l'autre un parement de moellons.Différents motifs géométriques en ferronnerie ornent le barreaudage des garde-corps et les portes d'entrée de plusieurs immeubles.
Propriété privée
2010
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général ; (c) Université de Tours
2011
Fourchet Marie-Luce ; Sarda Marie-Anne
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06