Lycée
Lycée professionnel privé
Lycée professionnel Richelieu, actuellementlycée professionnel Saint-Martin
Lycée professionnel privé Saint-Martin
Centre-Val de Loire ; Indre-et-Loire (37) ; Tours ; Baleschoux (rue) 10
Val de Loire
Tours-Centre
Quartier sinistré nord
Baleschoux (rue) 10
2010 DZ 333
En ville
Cour
3e quart 20e siècle
1950
Daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source
Société Foncière Richelieu (commanditaire)
Ayant fait l'acquisition en 1948 d'une parcelle remembrée au sein de l'îlot S, la Société Foncière Richelieu charge Henry Lhéritier de Chézelle de la construction d'un établissement d'enseignement privé. L'architecte élabore les plans définitifs de cette école en octobre 1949. Il dresse un corps de bâtiment principal sur cinq niveaux au sud d'une grande cour centrale, et implante parallèlement, au nord de la parcelle, un préau couvert d'un toit-terrasse. La réalisation de l'ensemble débute en 1950 et s'achève en 1952. Le certificat de conformité est rédigé en 1955. L'établissement privé, devenu lycée professionnel Richelieu, engage dans les années 1980 des travaux de transformation. Le préau est notamment surélevé de deux étages pour accueillir des classes supplémentaires. En 1998, l'établissement devient la propriété de l'Institution Saint-Martin voisine. Celle-ci y installe en 2003 ses classes de troisième préparant au Brevet d’Études Professionnelles Carrières sanitaires et sociales.
Ciment ; enduit ; béton armé ; maçonnerie ; moellon
Ardoise
Plan rectangulaire régulier
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble
Élévation à travées ; élévation ordonnancée
Toit à longs pans brisés ; croupe brisée
Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
Le lycée professionnel Saint-Martin est établi sur une grande parcelle à l'angle sud-ouest de l'îlot S. Il comporte un corps de bâtiment principal le long de la rue Richelieu, ainsi qu'un bâtiment annexe implanté parallèlement au premier, à la limite nord de la parcelle, les deux bâtiments étant séparés par une grande cour fermée à l'ouest, sur la rue Baleschoux, par un mur de clôture recouvert de moellons. Un portail métallique, encadré de deux piliers, assure l'accès aux véhicules tandis que l'entrée des élèves et des enseignants s'effectue par une porte en bois peint signalée par un encadrement en pierre de taille, avec jambes harpées et plate-bande en bâtière coiffées d'un auvent de béton. Au centre de la cour se dresse un vestige de l'enceinte de la Martinopole, une tour voûtée et circulaire d'environ cinq mètres de diamètre.Le corps principal, de plan rectangulaire régulier, est constitué d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée, de deux étages-carrés et d'un étage de comble. Il présente un toit à longs pans et croupe brisés couverts d'ardoise, hérissé de souches de cheminée en brique. Le dernier niveau est éclairé par des lucarnes. La façade sur cour se distingue par la mise en valeur d'un avant-corps de quatre travées, développé au-devant des deux premiers niveaux et qui forme à l'étage et sur les deux travées centrales une logette semi-circulaire. Deux travées lumineuses constituées de multiples petits vantaux fixes insérés dans une armature de béton sont placées aux extrémités du bâtiment, encadrant cet avant-corps. Recouvert d'un enduit ciment de teinte claire, l'avant-corps se détache nettement du reste de l'élévation, ornée d'un parement de moellons. Le revêtement de moellons se poursuit rue Baleschoux, sur toute la façade latérale. La façade sud, rue Richelieu, articule un soubassement en moellons avec un parement en pierre de taille, la composition étant rythmée par une ordonnance de pilastres. L'ordre colossal s'applique aux pilastres toscans qui encadrent un premier groupe de trois travées sur le tiers ouest de la façade. S'y superposent de courts pilastres ioniques formant le devant d'une grande-lucarne à fronton-pignon. Les deux autres tiers, comptant six travées, présentent des pilastres sur la hauteur du premier étage uniquement. Ils sont couronnés d'une fine corniche servant d'appui aux fenêtres de l'étage supérieur. Le brisis est ici percé de quatre lucarnes qui reprennent, dans une dimension moindre, les caractéristiques de la grande-lucarne mitoyenne.Le bâtiment annexe, de plan rectangulaire, possède un rez-de-chaussée, un étage-carré et un étage de comble éclairé par une succession de fenêtres de toit. Ses façades sont revêtues d'un enduit ciment, associé à de larges bandes verticales de moellons côté sud. Son toit à longs pans et croupes brisés est couvert d'ardoise.
Propriété privée
2010
(c) Région Centre-Val de Loire, Inventaire général ; (c) Université de Tours
2011
Fourchet Marie-Luce
Dossier individuel
Région Centre-Val de Loire - Service régional de l'Inventaire - 6 rue de la Manufacture 45000 Orléans – 02.38.70.25.06