Usine de papeterie ; scierie ; usine d'instruments de mesure ; usine de tabletterie
Usine de mesures linéaires ; usine de tournerie
Logement
Usine de papeterie, scierie, usine d'instruments de mesure (usine de mesures linéaires), usine de tabletterie (usine de tournerie)
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Clairvaux-les-Lacs
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Clairvaux-les-Lacs
La Vieille Foule
1833 A 520, 522 à 530 ; 1980 AE 55, 63 à 68, 127, 128, 130, 131, 221 à 224
En village
Drouvenant (dérivation du)
Salle des machines ; cheminée d'usine ; bâtiment d'eau ; bassin de retenue ; canal ; atelier de fabrication ; magasin industriel ; entrepôt industriel ; aire des matières premières ; transformateur ; logement d'ouvriers ; logement patronal ; garage
4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par tradition orale
Une papeterie est fondée à la Vieille Foule en 1792. Propriété de Basile et Ardin en 1814, elle produit 15 000 rames de papier par an. Acquise par Joseph Lançon peu avant 1820, la papeterie semble reconstruite dans le premier quart du siècle puis complétée entre 1820 et 1830 par une fabrique d'étoffes de soie. En 1854, l'usine fabrique 900 kg de papier par jour (?). L'année suivante, le 13 octobre 1855, Lançon obtient un brevet d'invention pour une "machine propre à réduire le bois en filaments destinés à la fabrication des papiers et cartons", ces filaments devant avantageusement remplacer la sciure précédemment utilisée. La papeterie est reconvertie en tournerie par Auguste Jaillot en 1872 ou 1873. Peu après, l'établissement diversifie ses activités : sciage et fabrication de mesures linéaires. Dans le dernier quart du 19e siècle sont construits le logement patronal, le magasin industriel, le local pour la machine à vapeur et la cheminée. Vers 1930, une maison est bâtie à l'ouest du magasin industriel. En 1936, Payot père achète l'usine et poursuit l'activité de tournerie (robinetterie, manches à balais, articles de cave). Payot fils reprend l'affaire en 1940 (règles, jouets publicitaires) et cesse son activité vers 1984. De 1946 à 1971, EDF est propriétaire de l'usine. 1814 : 24 maillets, 1 cylindre. 1838 : 1 cylindre permettant la fabrication mécanique. 1844 : 5 roues hydrauliques, 4 cylindres à triturer. 1854 : 1 laminoir à cartons, 9 cylindres. 1873 : 12 tours à l'ancienne. Vers 1900 : 1 machine à vapeur. 1792 : 7 ouvriers. 1854 : 16 ouvriers. 1861 : 20 ouvriers.
Calcaire ; moellon ; enduit ; bois ; pan de bois ; brique ; parpaing de béton
Tuile mécanique ; tuile plate ; tôle ondulée ; ciment amiante en couverture
2 étages carrés
Charpente en bois apparente
Élévation à travées
Toit en pavillon ; toit à longs pans ; appentis ; croupe
Escalier de distribution extérieur ; escalier en vis avec jour ; en charpente
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Atelier de fabrication : moellons calcaires enduits, avec logements d'ouvriers aux 2 étages carrés, flanqué au nord d'un bâtiment agricole et à l'est de la salle des machines et sa cheminée en briques. Escalier de distribution extérieur charpenté en bois sur façade antérieure, toit en pavillon. Logement patronal : étage de soubassement, rez-de-chaussée et étage carré, toit à croupes, tuiles plates. Magasin industriel : pan de bois hourdé de briques enduites, essentage de planches, charpente en bois et tuiles mécaniques.
Établissement industriel désaffecté
À signaler
Propriété privée
1995
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1995
Favereaux Raphaël
Dossier individuel