Usine de quincaillerie ; usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie ; scierie ; usine de boissellerie
Clouterie ; usine de taille du diamant ; usine de tournerie
Usine de quincaillerie (clouterie), usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie (usine de taille du diamant), scierie, usine de boissellerie (usine de tournerie)
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Vertamboz
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Clairvaux-les-Lacs
La Clouterie
1833 C 200, 201, 204 à 207, 209 ; 1986 C 98, 99, 101 à 105, 176, 195, 196
Isolé
Drouvenant (dérivation du)
Bureau ; bâtiment d'eau ; canal ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; aire des matières premières ; atelier de réparation ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; garage
1ère moitié 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par source ; daté par tradition orale
Les forges de Vertamboz sont louées en 1634 à la famille d'Autriset par la duchesse de Pont de Vaux. Un simple martinet est mentionné en 1738, auquel vient s'adjoindre une clouterie dès 1774. En 1812, Lemire aîné, maître de forges, y établit une clouterie mécanique à froid ainsi qu'un feu de forge : les bâtiments, disposés en rectangle autour d'une cour, sont vraisemblablement reconstruits à cette époque. La clouterie traite les fers des forges de Clairvaux, propriété de la famille Lemire. En 1838, l'usine possède deux succursales à Châtel-de-Joux et à Doucier, qui transforment en clous chaque année 4000 tonnes de fers plats et emploient 200 personnes. Elle cesse de fonctionner vers 1860-1870, remplacée par la scierie Perrard vers 1873, puis par l'usine de boissellerie Perrard au début du 20e siècle. Propriété de Bourgeois en 1907, elle est acquise par Paget en 1919. Outre l'activité de boissellerie (fabrication de bobines de métiers à tisser), un atelier de taille de diamant fonctionne jusque vers 1925. L'atelier de fabrication brûle en 1933, puis vers 1950 où il est reconstruit en béton armé. La tournerie cesse ses activités fin 1976. 1846 : 4 roues hydrauliques actionnant des meules à aiguiser, des cisailles, des "pistons et blanchisserie", 4 feux de maréchalerie. 1950 : moteur diesel. 1995 : 2 roues hydrauliques verticales en état de marche et systèmes d'entraînement. 1846 : 36 ouvriers. 1925 : 20 ouvriers. 1950 : 10 ouvriers. 1977 : 4 ouvriers.
Calcaire ; moellon ; enduit ; brique ; béton armé
Tuile mécanique
1 étage carré
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; appentis
Escalier dans-oeuvre ; escalier droit ; en maçonnerie
Énergie hydraulique ; produite sur place ; roue hydraulique verticale ; énergie thermique ; produite sur place
Atelier de fabrication est : moellons calcaires enduits, modifications en parpaings de béton et béton armé, logement à l'étage carré avec arcs segmentaires en briques. Entrepôt industriel et atelier de fabrication ouest : charpente en bois apparente, étage de comble.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1995
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1995
Favereaux Raphaël
Dossier individuel