Maison ; plâtrière ; garage
Usine des Plâtrières de Salins Clément-Raton
Établissement de transport routier
Maison, plâtrière dite usine des Plâtrières de Salins Clément-Raton, garage
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Salins-les-Bains ; 6, 8 avenue Aristide Briand
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Salins-les-Bains
Aristide Briand (avenue) 6, 8
1831 B 21 à 24 ; 1986 AK 25, 216, 217, 222, 278
En ville
Furieuse (la)
Atelier de fabrication ; atelier de conditionnement ; magasin industriel ; logement ; bureau ; atelier de réparation ; transformateur
2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par travaux historiques
En 1831, les frères Raton sont autorisés à transférer leur fabrique de plâtre du pont Doroz (établie en 1815) dans une maison acquise des héritiers Reddet en 1823. L'arrêté préfectoral du 8 octobre 1831 autorise la construction d'un four et l'établissement d'une roue hydraulique sur la Furieuse. En 1839, un second four à plâtre est bâti à côté du premier. En 1844, Jean-François-Xavier Raton reste seul propriétaire de l'usine, de nouveau réglementée en 1864. Vers 1870, il s'associe avec son gendre Félix et crée l'usine Clément-Raton. Celle-ci s'agrandit en 1885 par l'adjonction d'un troisième four. Un atelier de réparation est construit à la fin du siècle. En 1895, trois nouveaux fours sont projetés. A cette date, l'affaire comprend, outre la plâtrière, une carrière souterraine de gypse située à 300 m, employant 15 ouvriers et produisant 8000 m3 de gypse cru par an. Acheminé par wagonnets tirés par des chevaux puis par une locomobile, le gypse permet la fabrication de plâtre pour la construction et pour l'agriculture, de blanc minéral et de plâtre de moulage. La carrière cesse d'être exploitée vers 1925 : le gypse est alors acheminé par camions depuis la commune de Buvilly (gisement de Grozon). La plâtrière ferme ses portes en 1958. Une petite société de chromage industriel s'installe dans les locaux jusque vers 1975. Les fours à plâtre sont détruits à cette époque, laissant place à un garage en 1986. Une partie du site est occupée depuis 1965 par la société de transport Petot. 1857 : 1 roue hydraulique. 1859 : 1 turbine. Vers 1930 : une machine à vapeur, 1 broyeur à marteaux, blutoirs. Vers 1950 : 1 moteur électrique, 6 fours à plâtre. 35 ouvriers vers 1950, 15 vers 1958.
Calcaire ; moellon ; enduit partiel ; béton ; parpaing de béton ; bois ; pan de bois ; béton ; béton armé
Tuile mécanique ; fer en couverture
2 étages carrés
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; appentis ; croupe
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Atelier de réparation : pan de bois hourdé de parpaings de béton ou moellons calcaires, charpente en bois. Atelier de fabrication et atelier de conditionnement : moellons calcaires, enduit partiel, 2 étages carrés, toit à croupe et tuiles mécaniques. Logement : moellons calcaires, 2 étages carrés, toit à croupe. Garage : parpaings de béton, béton armé, appentis et fer en couverture.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1997
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1997
Favereaux Raphaël
Dossier individuel