Usine de sélection de semences
Sécherie de la Joux
Usine de sélection de semences dite Sécherie de la Joux
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Supt
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Champagnole
La Joux
1987 C 69, 90, 92, 102
En écart
Bureau ; laboratoire ; atelier de fabrication ; pièce de séchage ; chambre froide ; stationnement
1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle (?) ; 2e moitié 20e siècle
1825 ; 1950 ; 1970
Porte la date ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
En 1950, l'Office national des Forêts fait construire, en face de la gare de la Joux, une sécherie (dite sécherie résineuse) pour le traitement des graines de résineux. Cette activité, consistant à récolter, trier, sécher puis commercialiser les graines des grandes essences de feuillus et de résineux, est destinée à la régénération artificielle des forêts. Elle se développe dès le milieu du 19e siècle avec les programmes de reboisement de certaines régions (Landes, Cévennes). Sur les trois séchoirs en bois bâtis en forêt de la Joux, un subsiste, à 1 km de la sécherie (1987 C 69). Vraisemblablement construit en 1861, il fut utilisé jusqu'en 1949, date à laquelle de nouvelles pièces de séchage furent aménagées dans la ferme dite de Montrainçon, propriété de l'ONF située à 2 km de la sécherie (1987 C 90). Cette ferme, construite en 1825 (date portée), est agrandie en 1970 : outre ses 2000 m2 de planchers pour le mûrissement des cônes de résineux, on y installe deux machines de production. En 1981-1982, une sécherie de graines d'arbres feuillus est construite au sud de la ferme de Montrainçon (1987 C 92). Elle comprend des laboratoires et bureaux, un hall de traitement et des chambres froides. Le service Graines et Plants, créé par l'ONF en 1980 et chargé de la centralisation des récoltes, du traitement et de la répartition des graines d'arbres, produit annuellement plusieurs tonnes de graines et semences. Il détient 40 % du marché des graines d'arbres (environ 100 essences), qu'il commercialise auprès de pépiniéristes. La récolte des graines ou des cônes, qui s'effectuait sur arbres abattus à l'origine, puis par grimpage de 1930 à 1992, est maintenant sous-traitée : elle se fait dans toute la France. La sécherie de graines de résineux, trop exiguë, devrait prochainement être rapatriée à Montrainçon. 1997 : 15 personnes.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; béton ; béton armé ; parpaing de béton ; enduit ; essentage de planches ; essentage de bardeaux
Tuile mécanique ; matériau synthétique en couverture
En rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; 2 étages de comble
Charpente en bois apparente
Terrasse ; toit à longs pans ; toit en bâtière ; appentis
Énergie électrique ; achetée
Sécherie de graines de résineux : pierres de taille en rez-de-chaussée surélevé, béton armé et enduit à l'étage carré et aux étages de comble, toit à longs pans et tuiles mécaniques. Hangar séchoir (1861) : ossature en bois, essentage de planches ou bardeaux, tuiles mécaniques sur toit en bâtière. Ferme de Montrainçon (transformée en séchoir en 1949 et 1970) : moellons calcaires et enduit partiel, extension en parpaings de béton enduits, charpente en bois, étage en surcroît et étage de comble, toit à longs pans et appentis. Sécherie de graines de feuillus : en rez-de-chaussée, parpaings de béton, enduit ou essentage de planches, charpente en bois lamellé-collé pour l'atelier de fabrication (hall de traitement) et les chambres froides, toit à longs pans couvert en matériaux synthétiques, toit en terrasse pour le bureau et les laboratoires.
Machine de production
Propriété de l'Etat
1997
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1997
Favereaux Raphaël
Dossier individuel