Usine de transformation des métaux
Forges de la Serve
Logement
Usine de transformation des métaux dite forges de la Serve
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Champagnole ; rue Adrien Muller
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Champagnole
Adrien Muller (rue)
1984 AK 70, 114, 123, 125, 126, 134, 145 à 147, 154, 155
En ville
Ain (dérivation de l')
Atelier de fabrication ; bureau ; canal ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; parc
1er quart 19e siècle ; milieu 20e siècle
Daté par source ; daté par source
Un petit martinet, établi en 1779 par Wuillermet et Dollard puis tombé peu après en faillite, est acquis en 1788 par le maître de forges Abraham Muller. Celui-ci établit à sa place les forges dites de la Serve, comprenant une tréfilerie et une clouterie. Après la destruction de l'usine lors de l'incendie de la ville en 1798, l'établissement est reconstruit et agrandi. Reprise par ses fils Antoine et Etienne Muller en 1813, l'usine continue de se moderniser : perfectionnement de la tréfilerie, acquisitions de terrains en 1834, développement de la clouterie vers 1836. Les forges de la Serve sont intégrées en 1854 dans la société des Hauts Fourneaux, Forges et Fonderies de Franche-Comté et se spécialisent dans le tréfilage de haute qualité, la fabrication d'essieux et la pointerie mécanique. En 1880, les forges comptent 3 foyers d'affinerie, 4 martinets, 1 chaînerie, 1 tréfilerie (417 bobines), 1 pointerie, 1 fonderie de fonte. Rachetées en 1937 par la société lorraine des Aciéries de Rombas, puis par Sidelor en 1958 et enfin Tréfilunion, les forges de la Serve ferment en 1976. Les bâtiments sont ensuite acquis par la société Sanijura pour servir d'entrepôt commercial, puis repris par la ville. Un incendie survenu en 1989 détruit une partie des bâtiments de l'usine. Dès 1988, un logement ouvrier avait été abattu. 1991 verra la destruction de trois bâtiments de production et 1996 la disparition d'un autre logement ouvrier. Seuls subsistent des ateliers de fabrication (galvanisation), les bureaux, un ancien logement patronal et trois logements d'ouvriers (dont un construit vers 1945 et un autre en ville vers 1960). 10 roues hydrauliques en 1837. 6 turbines en 1950. 100 ouvriers en 1804, 260 en 1832, 180 en 1874, 160 en 1900, 120 en 1960.
Calcaire ; moellon ; enduit ; essentage de tuile
Tuile plate ; tuile mécanique
2 étages carrés
Toit à longs pans ; croupe polygonale
Énergie hydraulique ; produite sur place
Bureaux : moellons calcaires, enduit et essentage de tuiles, un étage carré, toit à longs pans et croupe polygonale couvert en tuiles plates. Logements ouvriers : moellons calcaires, enduit, 2 étages carrés, toit à longs pans, croupe, tuiles plates et tuiles mécaniques. Atelier de fabrication : moellons calcaires, enduit, en rez-de-chaussée ou un étage carré, toit à longs pans et tuiles mécaniques.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée ; propriété de la commune
1997
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1997
Favereaux Raphaël
Dossier individuel