Usine de chaux ; cimenterie
Usine de chaux Bouvet Ponsar et Cie
Atelier ; immeuble de bureaux
Usine de chaux, cimenterie Bouvet Ponsar et Cie
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Champagnole ; chemin de Mont Rivel
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Champagnole
Mont Rivel (chemin de)
1975 AT 12, 13, 85 à 98, 165, 1983 AS 152
Isolé
Bureau ; laboratoire ; chaufferie ; atelier de fabrication ; four industriel ; atelier de conditionnement ; magasin industriel ; entrepôt industriel ; atelier de réparation ; conciergerie ; logement ; logement d'ouvriers ; garage ; transformateur ; pont bascule
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale
En 1893, Alfred Bouvet achète 52 hectares au pied du Mont Rivel et construit une usine de chaux et ciment, mise en service début 1895. L'exploitation des bancs de calcaire et d'argile, commencée à ciel ouvert, se poursuit en souterrain jusqu'à l'effondrement des galeries en 1964 : elles atteignent alors une profondeur de 900 mètres pour une longueur totale de 40 km. Une petite cité ouvrière est construite vers 1914. Entre 1921 et 1925, une usine de ciment artificiel est annexée à l'usine de chaux (construction de fours verticaux et d'un transformateur). La production passe de 6400 tonnes de chaux en 1915, à 13 000 en 1919, 40 000 tonnes de chaux et 30 000 de ciment artificiel en 1949, 15 000 tonnes de chaux et 85 000 de ciment en 1959. Un bâtiment à usage de bureau, conciergerie et laboratoire, ainsi qu'un bureau de pointage, sont construits dans les années 1930. L'usine est modernisée entre 1957 et 1959, puis entre 1963 et 1967 (four rotatif en 1963, atelier de conditionnementet magasin industriel en 1964, hall de préhomogénéisation en 1965). Après la mise en service d'une 2e cimenterie à Rochefort-sur-Nenon en 1973, l'unité de Champagnole réduit sa production de chaux et ciment (300 000 tonnes de ciment en 1970) et s'oriente vers la fabrication de composants pour revêtements routiers. Reprise vers 1985 par les Ciments d'Origny, sous le nom d'une société baptisée MCC, elle se spécialise dans les mortiers prêts à l'emploi, mais doit fermer en 1994. La plupart des bâtiments de production anciens sont détruits en 1995. Les terrains et les bâtiments subsistants, achetés par la commune, ont été loués pour permettre l'installation de diverses sociétés et ateliers. Les logements ouvriers ont été vendus aux particuliers dans la décennie 1970 ; une maison est détruite vers 1994. 1895 : machines à vapeur. 1949 : 6 fours à chaux et 3 fours droits à ciment artificiel. 200 personnes en 1921 et 1960, 75 en 1990.
Calcaire ; moellon ; béton ; parpaing de béton ; béton armé ; enduit ; essentage de tôle
Tuile mécanique ; fer en couverture
Étage de soubassement ; 1 étage carré
Charpente métallique apparente
Terrasse ; toit à longs pans ; appentis
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Bureau, laboratoire et conciergerie : béton armé, parpaing de béton, enduit, étage de soubassement et étage carré, terrasse. Entrepôt industriel (hall de préhomogénéisation) : soubassement en moellon calcaire, charpente métallique, essentage et couverture en tôle. Atelier de réparation : parpaing de béton et béton armé, enduit, tôle en couverture. Atelier de conditionnement et magasin industriel : charpente métallique, tôle en couverture et essentage. Four à chaux : moellon calcaire. Atelier de fabrication (vestiges des chambres d'extinction) : moellon calcaire, baie plein cintre en briques, terrasse.
Établissement industriel désaffecté
Four industriel
Propriété privée ; propriété de la commune
1997
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1997
Favereaux Raphaël
Dossier individuel