Scierie, aciérie de la société des Aciéries de Champagnole

Dénomination de l'édifice

Scierie ; aciérie

Appellation d'usage

Société des Aciéries de Champagnole

Titre courant

Scierie, aciérie de la société des Aciéries de Champagnole

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Champagnole ; 23, 25 rue Clémenceau

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Jura

Canton

Champagnole

Adresse de l'édifice

Clémenceau (rue) 23, 25

Références cadastrales

1984 AE 152, 153, 155, 162, 164, 166 à 170, 174, 176 à 180, 185, 189, AH 158 à 175, 201, 203, 374

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Bureau ; laboratoire ; centrale thermique ; atelier de fabrication ; magasin industriel ; réservoir industriel ; atelier de réparation ; conciergerie ; logement d'ouvriers ; garage ; transformateur

Siècle de la campagne principale de construction

19e siècle ; 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques

Description historique

En 1911, Emile Ramboz établit une petite aciérie pour la fabrication d'aciers spéciaux. La société des Forges et Aciéries du Jura, fondée en 1913, sert d'abord de laboratoire de recherche en aciers rapides pour l'usine belge Ougree Marihaye (où Emile Ramboz avait travaillé en 1900). Il s'associe en 1916 avec Paul Faber et créée la société des Aciéries de Champagnole, spécialisée dans les aciers rapides. Un arrêté du 3 juillet 1916 autorise l'exploitation et l'agrandissement de l'aciérie : les travaux se poursuivront jusqu'en 1919 (fonderie avec fours électriques à arc, forge avec marteaux-pilons, bureau, conciergerie). Jusqu'à l'installation d'un laminoir dans les années 1920, le laminage s'effectue aux forges de Fraisans. Vers 1930, l'ancienne scierie Dalloz, datant du 19e siècle, est annexée par l'aciérie et convertie en magasin d'expédition. La cité des Aciéries est aménagée route de Sapois en 1930-1931, complétée par de nouveaux logements en 1938-1939 puis par deux immeubles vers 1950. Une centrale thermique est édifiée vers 1930-1935. Peu après, l'atelier de la fonderie est agrandi vers l'ouest, et, après 1938, l'atelier de la forge et le laminoir subissent de vastes extensions. En 1988, le bâtiment de l'ancienne fonderie et le réfectoire sont vendus à la ville. Reprise en 1971 par la holding Marine Firminy, l'usine est finalement achetée par le groupe suédois Kloster Speedsteel, et en devient une filiale en 1994 sous le nom d'Erasteel. La production d'aciers spéciaux est passée de 1500 tonnes en 1960 à 1800 tonnes en 1997 (outillage et construction mécanique). 1911 : un four Martin-Siemens. 1919 : 7 fours à creuset. 1997 : une ligne de laminoirs pilotée par ordinateur (modernisée en 1991), fours de recuit, machines de redressage et d'étirage. 170 personnes en 1920, 280 en 1960, 58 en 1997.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; pierre de taille ; parpaing de béton ; béton armé ; pan de fer ; enduit ; essentage de tôle

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; fer en couverture ; ciment amiante en couverture

Description de l'élévation intérieure

3 étages carrés

Typologie du couvrement

Charpente métallique apparente

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit bombé ; appentis ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie électrique ; produite sur place ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Bureau et laboratoire : moellon calcaire, parpaing de béton, enduit, un étage carré. Atelier de fabrication (dit ancienne forge, désaffecté) : moellon calcaire, étage en surcroît, toit à longs pans, tuile mécanique et ciment-amiante en couverture. Ateliers de fabrication (forge, laminoir et tréfilerie) : pan de fer hourdé de parpaings de béton, charpente métallique, tuile mécanique ou tôle en couverture. Atelier de fabrication (fonderie) : béton armé, essentage de tôle. Centrale thermique (désaffectée) : murs et voûte en béton armé, toit bombé. Atelier de finition (ancienne scierie) : étage de soubassement en moellons calcaires, rez-de-chaussée en pan de fer hourdé de parpaings de béton. Cité ouvrière : immeubles à 2 ou 3 étages carrés, toit à longs pans et croupes ou logements doubles en rez-de-chaussée surélevé en pierre de taille, étage carré et étage de comble.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée ; propriété de la commune

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Copyright de la notice

(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Date de rédaction de la notice

1997

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Favereaux Raphaël

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel