Atelier ; usine de tabletterie ; scierie
Atelier de diamantaire ; usine de tournerie
Vuillermoz Frères, puis usine Janier-Vuillermoz
Atelier de diamantaire, usine de tabletterie (usine de tournerie), scierie Janier-Vuillermoz
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Lavans-lès-Saint-Claude ; 2, 4 rue du Caton
Anciennement région de : Franche-Comté
Saint-Claude périphérie
Saint-Claude
Caton (rue du) 2, 4
1980 AS 161, 164, 165, 167, 169, 171, 500, 501, 504
En village
Bureau ; salle des machines ; chaufferie ; cheminée d'usine ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; aire des matières premières ; magasin industriel ; silo ; atelier de réparation ; transformateur ; conciergerie ; logement patronal ; garage
4e quart 19e siècle
2e quart 20e siècle
Daté par tradition orale ; daté par tradition orale
En 1887, Sylvain Vuillermoz construit au 1 rue du Chêne une maison avec atelier de tournerie. Il bâtit l'usine actuelle avant 1898 et la dote d'une voie Decauville en 1900. A cette date, la tournerie à vapeur fabrique des moules pour passementerie, des pions, manches de blaireaux, toupies, bobines, etc. Elle dispose d'une scierie pour son usage et le travail à façon. La veuve de Vuillermoz loue en outre des places à des diamantaires qui profitent de l'énergie produite. De nouveaux bâtiments sont construits de 1910 à 1915. Le 3 juin 1919 est créée la société en nom collectif Vuillermoz Frères réunissant ses fils : Armand, Gaston et Maurice. L'usine pratique alors la tournerie sur bois et galalithe (boutons, perles, étuis à bougies, boîtes pour produits pharmaceutiques) et utilise l'électricité fournie par une centrale hydroélectrique sur la Bienne, à Lison. Le 24 janvier 1936, un partage intervenant entre Armand et Gaston laisse l'usine au 1er et la centrale au 2e (qui ouvre sa propre tournerie aux 17-19 rue du Caton), à charge pour lui de fournir 30 000 kW par an à Armand. Un nouveau partage en 1939 entraîne la construction du logement patronal actuel, avec transfert des bureaux et magasins industriels de celui situé rue du Chêne. A la mort d'Armand en 1942, sa veuve reprend l'affaire jusqu'en 1946, date à laquelle elle s'associe avec sa fille, mariée à Paul Janier, dans la S.A. Janier-Vuillermoz (créée le 28 janvier). La diamanterie est rehaussée d'un étage vers 1944 alors que le rez-de-chaussée accueille des bureaux. La parqueterie et le hangar à bois sont construits vers 1945 ou 1950. Fabrication d'axes pour les pellicules photo, de fouets à champagne, de baguettes. Désaffectée, l'usine est louée en 1989 par la S.A.R.L. Mobabois qui produit des articles ménagers en bois : manches, ronds de serviette, coquetiers, rouleaux à pâtisserie. Machine à vapeur et châssis multiple à 7 lames en 1898. Châssis multiple Socolest en 1954. 15 à 18 personnes vers 1950, 8 ou 9 en 1980, 4 en 1990.
Calcaire ; moellon ; enduit ; bois ; pan de bois ; essentage de planches ; béton ; béton armé ; brique creuse ; enduit
Tuile mécanique ; tôle ondulée ; béton en couverture
Étage de soubassement ; en rez-de-chaussée
Charpente en bois apparente
Élévation à travées
Terrasse ; toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert ; croupe ; demi-croupe ; noue
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée ; énergie électrique ; produite à distance
Logement patronal : étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage carré et étage en surcroît, toit à demi-croupes. D'est en ouest, entrepôt industriel couvert en appentis, rez-de-chaussée en pan de bois et à essentage de planches sur les 2 étages de soubassement de la parqueterie (en béton armé et brique creuse) et sur l'étage de soubassement des 2 ateliers de fabrication (en moellon calcaire). Tôle ondulée et tuile mécanique couvrant l'entrepôt près de la cheminée et l'atelier sud-ouest, terrasse en béton sur celui prolongeant au sud l'ancienne diamanterie (à étage de soubassement et étage carré). ; surface du site en m2 : 15991
Machine de production
Propriété privée
1991
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1992
Poupard Laurent
Dossier individuel