Usine de tabletterie ; usine d'articles en matière plastique
Usine de tournerie
Kocher
Usine de tabletterie (usine de tournerie), usine d'articles en matière plastique Kocher
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Lavans-lès-Saint-Claude ; 10 bis rue de la Cueille
Anciennement région de : Franche-Comté
Saint-Claude périphérie
Saint-Claude
Cueille (rue de la) 10 bis
1980 AE 8, 331, 332, AS 145, 521, 523, 594, 595
En village
Bureau ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; atelier de réparation ; transformateur ; stationnement ; logement ; logement patronal ; jardin potager
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Daté par tradition orale ; daté par tradition orale ; daté par tradition orale
Directeur de la coopérative la Tournerie ouvrière à partir de 1904, Alphonse Kocher s'installe à son compte en 1911 et fait construire une habitation avec atelier de tournerie sur os aménagé à l'étage de soubassement. Il fonde la société Kocher en 1929 et fabrique des pièces pour l'électricité et des étuis à chapelets puis des aiguillettes et des embouts de parapluies (exportés vers l'Allemagne et la Belgique), les joncs de galalithe étant tournés avec une machine automatique des Ets Monneret (Moirans-en-Montagne). Par la suite, la production est orientée vers les fiches pour TSF et les boutons électriques en ébonite puis, à partir de 1932 et en utilisant les mêmes machines, les boutons boules et demi-boules. La fabrication des boutons devient l'activité principale avec l'achat en 1933 de machines à découper la galalithe et en 1971 de presses à injecter. De nouveaux ateliers sont bâtis : le premier en 1937 (en rez-de-chaussée, il est surélevé d'un étage en brique creuse en 1957 et agrandi d'une aile en retour à l'ouest en 1965), les autres en 1973 (ceux au sud étant modifiés vers 1980). La S.A.R.L. Kocher et Fils devient S.A. en 1991. Elle a acheté l'ancien atelier de tournerie créé, vers 1940, par Simon Forestier dans l'étage de soubassement de sa maison (peut-être bâtie vers 1920) au 16 de la rue (1980 AE 8, 331, 332). Forestier avait inventé une machine pour fabriquer simultanément les 6 faces des dés à jouer. Son affaire s'était agrandie en deux fois, dans les années 1950 puis 1970, avec la construction de deux bâtiments vers l'est. Elle a fermé en 1988 ou 1989. Ses bâtiments ont été convertis en atelier de fabrication et en entrepôt industriel. Une vingtaine de personnes dans les années 1920, 70 en 1990.
Calcaire ; moellon ; béton ; parpaing de béton ; brique creuse ; enduit ; essentage de tôle ; béton armé
Tuile mécanique ; béton en couverture ; métal en couverture
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Terrasse ; toit à longs pans ; pignon couvert ; noue
Escalier dans-oeuvre : escalier droit, en charpente
Énergie électrique ; achetée
Logements : moellon calcaire, étage de soubassement, étage carré et étage de comble, toit à longs pans couvert en tuile mécanique. Baies rectangulaires et en arc segmentaire pour les bâtiments d'origine, avec escalier droit dans oeuvre. Ateliers de 1973 couverts d'une terrasse en béton, atelier Forestier des années 1950 couvert d'une voûte métallique. ; surface du site en m2 : 4517
Propriété privée
1991
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1992
Poupard Laurent
Dossier individuel