Centrale hydroélectrique
Centrale de Porte-Sachet
Centrale hydroélectrique de Porte-Sachet
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Lavans-lès-Saint-Claude
Anciennement région de : Franche-Comté
Saint-Claude périphérie
Saint-Claude
1980 AL 1, 32
Isolé
Bienne (dérivation de la)
Bureau ; bâtiment d'eau ; atelier de réparation ; logement d'ouvriers ; garage ; transformateur ; barrage ; bassin de retenue ; conduite forcée ; galerie maçonnée
2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par source
Attribution par source
Deux sites : centrale sur les communes de Lavans-lès-Saint-Claude et Saint-Claude (1980 144A 316, 317) et barrage, à Etables, sur celle de Saint-Claude (1980 AB 17, 18, 19, 145, 203). Alimentée en électricité depuis 1899 par la S.A. l'Union électrique (via les centrales du Saut-Mortier sur la commune de Cernon et du Diesel à Saint-Claude), la ville de Saint-Claude décide en 1920 de construire sa propre centrale hydroélectrique. 1er projet présenté avec la demande de concession le 15 mars 1922, 2e en 1924 ou 1925. Travaux autorisés par décret le 26 octobre 1927. Confiée en 1928 à l'entrepreneur parisien Jules Debachy, la construction commence en mars 1929 par le barrage, la centrale étant bâtie en 1930 et 1931. La 1ère turbine est mise en place en septembre 1931, le dernière en novembre. De 1932 à 1935 ont lieu des améliorations destinées à pallier diverses malfaçons. Suite à un contrat d'abonnement passé le 26 juin 1928 par la ville, l'Union électrique lui achète l'électricité produite (environ 20 millions de kW par an), dont elle élève la tension dans un poste de transformation de l'autre côté de la route. Deux maisons sont bâties pour le personnel en 1957 : une de deux appartements près du barrage, l'autre (surélevée en 1966) près de l'usine en remplacement du logement existant. Une remise à automobile est édifiée à l'usine en 1962 et 1963. Installations : barrage-déversoir (retenue de plus d'un million de m3 à l'origine), galerie d'amenée d'environ 2 200 m creusée sous le mont Truffet, cheminée d'équilibre, chute de 32 m canalisée par une conduite forcée de 3 m de diamètre. Sortie en 20 000 V de la centrale, distribution sur le réseau EDF en 60 000 V. Production de 24 255 000 kW en 1965, de 22 500 000 kW en moyenne à la fin des années 1980. Après la régie municipale (régie eau-gaz-électricité créée en 1929, eau-électricité de 1945 à 1965, électricité jusqu'en 1973), la centrale est gérée de 1974 à 1991 par la S.A.R.L. des Forces motrices du Jura et de l'Ain (fondée le 26 février 1974, capital 160 000 F) puis de nouveau par la commune à partir de 1992. Puissance totale 5 000 kVA avec 4 groupes. Turbines Neyret-Beylier et Picard-Pictet (Neyrpic, Grenoble) de 1930, alternateurs de la Cie générale électrique (Nancy) rebobinés en 1966 par les Ets Laborde-Kupfer (Lyon). Une dizaine de personnes en 1950 dont 6 électriciens et 2 employés au barrage, une au bureau et 9 à l'exploitation en 1972, 3 en 1992.
Béton ; béton armé ; enduit ; pan de béton armé
Métal en couverture ; béton en couverture ; tuile mécanique
Étage de soubassement ; 1 vaisseau
Charpente en béton armé apparente
Élévation à travées
Terrasse ; appentis ; toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
Centrale : bâtiment d'eau voûté en berceau (soubassement en anse de panier, vaisseau en arc segmentaire avec charpente en béton), ateliers au long de la Bienne sur pilotis, pignon couvert pour le bureau (couvert de tuiles) et le bâtiment d'eau (à couverture métallique). Site du barrage : logement à croupes et tuile mécanique. ; surface du site en m2 : 19621
Machine énergétique
Propriété publique
1991
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1993
Poupard Laurent
Dossier individuel