Minoterie ; usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie
Usine de taille du diamant
Diamanterie Benoît-Gonin
Usine de tournerie ; usine d'articles en matière plastique ; usine de pièces détachées en matière plastique
Minoterie, usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie dite diamanterie Benoît-Gonin
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Villard-Saint-Sauveur
Anciennement région de : Franche-Comté
Saint-Claude périphérie
Saint-Claude
Le Martinet
1980 AH 12 à 18, 70, 141, 151, 152
En écart
Flumen (le)
Bureau ; bâtiment d'eau ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; atelier de réparation ; barrage ; conduite forcée ; logement ; garage ; cour
4e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1er quart 20e siècle
Daté par source ; daté par source ; daté par source
Martinet construit vers 1559. Plan cadastral napoléonien signalant seulement un moulin, une scierie et un battoir à chanvre (commune du Pré-Martinet 1812 Su 231 à 247). Construction de deux maisons avant 1868. Partie du site reprise vers 1872 par Jean-Hyppolite Gauche, fabricant de faux corail, qui bâtit vers 1879 une usine de taille du diamant et acquiert la scierie et la tournerie édifiées par Charles Jacquemin en 1880 et 1881. Ensemble repris par Louis Benoît-Gonin qui, en 1886, bâtit lui aussi un atelier de taille du diamant. Location de force motrice à des artisans et des sociétés : 30 places de taille à la coopérative des Ouvriers diamantaires de Saint-Claude (future société Adamas, fondée sur place le 18 juillet 1892 puis transférée à la Serre en 1894, voir ce dossier), Société coopérative des Diamantaires du Martinet-Villard-Saint-Sauveur (créée le 1er novembre 1892), coopérative Gros-Secrétand et Cie dite la Briolette en 1895. Usine vendue vers 1923 à un entrepreneur, Gianadda, lequel avait acquis en 1922 les autres bâtiments du site : minoterie, atelier de pipes bâti vers 1895 et atelier de diamantaires de 1909 environ. Minoterie et petite fabrique de tuyaux en béton exploitées par Gianadda, usine louée jusqu'en 1936 à la société Galalithum : tournerie de galalithe et fabrication de fume-cigarette, de porte-mine et stylos et de divers articles de parfumerie et de bureau. Remplacée à la fin des années 1940 par la société Confort Plastique pratiquant le moulage de bakélite. Incendie de l'étage de l'atelier de fabrication en 1969, reconstruit en parpaing de béton. Usine reprise en 1980 par B. Vincent qui crée en 1983 la S.A.R.L. Vincent, devenue S.A. en 1988, fabrique d'articles et pièces détachées en matière plastique. Coexiste sur le site avec des logements locatifs. 4 ou 5 roues hydrauliques en 1812. Moulin à 3 tournants en 1851, 2 tournants et scierie mécanique à une lame de scie en 1858. Appareils à cylindres et 2 paires de meules au début du 20e siècle, alimentés en électricité depuis l'usine par 3 turbines (de 20, 12, 5 et 12 ch). 1926, turbine Francis des Ets Douge (Besançon). 5 presses à injecter en 1991. 1991, mise en place d'une turbine Francis des Etablissements de Soudure autogène (Esac), de Corbenay (Haute-Saône). 23 membres fondateurs pour la coopérative des Ouvriers diamantaires de Saint-Claude en 1892, 8 pour celle du Martinet, 11 pour la Briolette. Une centaine d'ouvriers en 1929, une dizaine dans les années 1950, 9 en 1980, 18 en 1991.
Calcaire ; béton ; enduit ; moellon ; parpaing de béton
Tuile mécanique ; métal en couverture
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
Énergie hydraulique ; turbine hydraulique ; énergie électrique ; produite sur place
Propriété privée
1991
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1993
Poupard Laurent
Dossier individuel