Usine de tabletterie
Usine de pipes
Usine de pipes Flavien Mandrillon et Cie, puis Gay-Mandrillon, puis Harold Merton
Atelier de lunetterie ; immeuble
Usine de tabletterie dite usine de pipes Flavien Mandrillon et Cie
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Saint-Claude ; 22 à 25 avenue de la Gare
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Saint-Claude
Gare (avenue de la) 22 à 25
1980 AM 41, 42, 420 à 423
En ville
Bureau ; atelier de fabrication ; magasin industriel ; logement ; boutique
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1890
Porte la date ; daté par source
Le 15 juillet 1890, Dionis-Flavien Mandrillon s'associe avec Paul-Hermann Mandrillon et Louis-Constant Gay, son gendre, dans la société Flavien Mandrillon et Cie. Avec un capital de 34 000 F, celle-ci a pour but la fabrication et la vente d'articles de Saint-Claude (pipes) et succède à la maison Flavien Mandrillon fondée en 1854. En 1890 (date portée), il agrandit la maison, vraisemblablement dotée dès l'origine d'un atelier de tournerie, qu'il a fait bâtir vers 1880. Il étend le site (vers 1894 ?, vers 1909 ?) par une usine de tournerie située de l'autre côté de la rue et agrandie au sud vers 1913. Les bâtiments sont repris vers 1948 par la société anglaise Harold M. Merton. Succursale de la S.A.R.L. Harold Merton Pipes limited, créée en 1898, celle-ci avait acquis la maison Clément qui, devenue Clément-Jacobs, était installée dans le bâtiment à l'angle de la rue de Bonneville et de la place des Carmes. Mineures, les dernières extensions de l'usine de pipes datent de 1939 et de 1965 environ, et un logement a récemment été bâti au sud. Fermée en 1970, l'usine accueille depuis 1976 environ l'atelier de lunetterie Daum, qui occupait auparavant une partie de l'usine de pipes Vidaillet, 22 et 24 rue des Etapes. Actuellement, l'ensemble des bâtiments a été reconverti en immeubles. Usine à vapeur en 1899. 29 hommes, 48 femmes (dont une de moins de 18 ans) et 21 travailleurs à domicile en 1948, 50 ouvriers en 1958, 71 salariés en 1970.
Calcaire ; moellon ; béton ; parpaing de béton ; brique creuse ; enduit
Tuile mécanique ; fer en couverture
Sous-sol ; 2 étages de soubassement ; 2 étages carrés ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert ; croupe ; demi-croupe ; noue
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier droit, en charpente
Énergie thermique ; énergie électrique ; achetée
Bureau, magasin industriel, boutique et logements : sous-sol, un étage de soubassement ou 2 (22 avenue de la Gare), rez-de-chaussée surélevé et 2 étages carrés (desservis par une galerie en façade orientale du 24), étage de comble, escalier droit en charpente. Immeuble au n° 24 : escalier tournant à retours desservant le soubassement, croupe sur le pignon sud. Ateliers de fabrication : 2 étages carrés et étage en surcroît, demi-croupe au sud. Logement récent : parpaing de béton et brique creuse, 2 étages carrés, noue, fer en couverture. ; surface du site en m2 : 975
Ferronnerie
Symbole professionnel
Sujet : 2 groupes de 4 pipes surmontant chacun une initiale (F et M) , support : châssis de tympan de l'entrée principale du 24 avenue de la Gare
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1992
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1996
Poupard Laurent
Dossier individuel