Usine de tabletterie (usine de tournerie) dite la Fabrique

Dénomination de l'édifice

Usine de tabletterie

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Usine de tournerie

Appellation d'usage

La Fabrique

Destination actuelle de l'édifice

Usine de taille de pierre pour la joaillerie et l'industrie ; usine de décolletage ; maison

Titre courant

Usine de tabletterie (usine de tournerie) dite la Fabrique

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Saint-Claude ; 1 rue du Bugnon

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Jura

Canton

Saint-Claude

Lieu-dit

Cinquétral

Adresse de l'édifice

Bugnon (rue du) 1

Références cadastrales

1980 152 AE 277

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; salle des machines ; cheminée d'usine

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Description historique

Vers 1896, trois associés (Alcide Verguet, César-Auguste Verguet et Léopold Cottet-Emard) construisent le bâtiment dit la Fabrique. Pratiquant la tournerie sur corne, ils produisent en famille des tuyaux de pipes pour les usines de Saint-Claude et des fume-cigarette, les places de tours restantes étant louées à des artisans tourneurs et diamantaires. Modification mineure du bâti vers 1915. Entre 1916 et 1922 (?), la coopérative san-claudienne de taille du diamant Adamas ouvre un atelier dans l'un des étages. Copropriétaire avec les familles Verguet et Cottet-Emard, la société Lavenne y pratique le décolletage avant la Seconde Guerre mondiale : fabrication de flocs et systèmes de pipes puis décolletage toutes pièces. Acheté vers 1978 par la société Genet, qui en transfère le matériel dans son usine de La Mouille, le bâtiment est mis en vente vers 1983. Loué à la S.A.R.L. Periscop (tournerie sur corne, plastique et bois) vers 1988, il sert actuellement de logement et d'atelier à un électricien. Machine à vapeur vers 1896, remplacée par un moteur électrique peu après 1909, date d'électrification du village. Une trentaine de personnes vers 1900, plus d'une vingtaine entre les deux guerres, 2 ou 3 vers 1978.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; enduit ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier en équerre, en maçonnerie

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Moellon calcaire, 2 étages carrés et étage de comble, tuile mécanique. Rez-de-chaussée peut-être voûté en berceau plein cintre en maçonnerie. Ancien bâtiment de la machine à vapeur, en rez-de-chaussée et couvert en appentis, transformé en remise à automobile. Cheminée d'usine carrée en brique rouge. ; surface du site en m2 : 396

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1991

Copyright de la notice

(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Date de rédaction de la notice

1992

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poupard Laurent

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel