Usine de tabletterie dite usine de pipes C.J. Verguet Frères (Maréchal Ruchon et Co)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de tabletterie

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Usine de pipes

Appellation d'usage

Usine de pipes C.J. Verguet Frères (Maréchal Ruchon & Co) , puis Cadogan France

Destination actuelle de l'édifice

Atelier ; magasin de commerce ; immeuble

Titre courant

Usine de tabletterie dite usine de pipes C.J. Verguet Frères (Maréchal Ruchon et Co)

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Saint-Claude ; 11 rue Lacuzon

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Jura

Canton

Saint-Claude

Adresse de l'édifice

Lacuzon (rue) 11

Références cadastrales

1980 AM 209, 215, 227, 406, 414, 415

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Bureau ; chaufferie ; cheminée d'usine ; transformateur ; atelier de fabrication ; pièce de séchage ; atelier de conditionnement ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; logement patronal ; conciergerie ; garage ; jardin

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques

Description historique

Le 1er janvier 1903 est créée Maréchal Ruchon & Co Ltd, regroupant la société parisienne A. Maréchal Ruchon et Cie (issue de G.B.D. Ganneval, Bondier et Cie fondée en 1850), les sociétés san-claudiennes Sina et Cie (propriété du groupe financier Oppenheimer depuis le début des années 1880) et C.J. Verguet Frères, installée rue du Pré. Conservant son nom, cette dernière garde une façade française à une affaire vite tenue par les Anglais. Elle bâtit rue Lacuzon, en 1902 et 1903, une vaste usine pouvant accueillir 142 tours et, en 1907 et 1908, de l'autre côté de la rue, un grand séchoir à ébauchons muni du chauffage central. Elle produit des pipes de gamme moyenne, le haut de gamme étant expédié à Paris sous forme de têtes polies pour y être monté et fini dans la maison mère, ancienne usine G.B.D. rue des Balkans (qui fermera en 1953). Le bâtiment au long de la rue est agrandi en 1925 et 1926 par la construction d'une aile dans son prolongement, des remises à automobile étant aménagées en soubassement du séchoir. Le site accueille en 1952 l'atelier d'ébauchage de la S.A. La Bruyère : toutes deux sont, de même que Ropp et Chapuis-Comoy, membres de Cadogan Investments France, filiale du groupe Oppenheimer créée en 1929. Devenu Cadogan France vers 1970, C.J. Verguet ferme en 1981. Démembrée, l'usine abrite dans l'aile neuve la S.A.R.L. de tabletterie A. Jacquemin et Fils depuis 1982, dans le séchoir le "Comptoir artisanal de Vente" (coopérative par actions) depuis 1983 et, dans la partie ancienne, la S.A. Profil pratiquant l'inclusion sous résine, des appartements, la S.A.R.L. Alu Est depuis 1984 (fabrique de menuiserie en aluminium) et un peintre en bâtiment en 1991. De 1970 à 1972, installation de moteurs individuels aux machines. 414 personnes en 1921 dont 87 à domicile, 477 en 1927, moins de 400 en 1931, 182 en 1934, 270 en 1938, 219 en 1948 dont 42 à domicile, 255 en 1955, 166 en 1966 dont 40 à domicile.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; béton ; béton armé ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; tuile plate ; béton en couverture ; tôle ondulée

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; 2 étages carrés ; comble à surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Terrasse ; toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; appentis ; pignon couvert ; croupe brisée

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Moellon calcaire pour les bâtiments des années 1900, à étage de soubassement. Etage carré et étage en surcroît pour l'atelier au long de la rue, couvert d'un toit à longs pans brisés, 2 étages carrés et comble à surcroît pour celui perpendiculaire, 3 étages carrés et comble à surcroît pour le séchoir. Bâtiment de 1925 en béton armé, à étage de soubassement et 2 étages carrés. 2 cheminées d'usine métalliques. Surface du site en m2 : 7640