Usine de tabletterie ; entrepôt commercial ; usine d'articles en matière plastique
Usine de pipes
Usine de pipes Deguingand
Maison ; immeuble ; atelier ; magasin de commerce
Usine de tabletterie dite usine de pipes Deguingand, entrepôt commercial, usine d'articles en matière plastique
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Saint-Claude ; 14 à 20 rue des Etapes
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Saint-Claude
Etapes (rue des) 14 à 20
1980 AS 265 à 267, 353, 354, 395, 396
En ville
Bureau ; atelier de fabrication ; pièce de séchage ; magasin industriel ; atelier de conditionnement
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par source ; daté par tradition orale ; daté par source ; daté par tradition orale ; daté par source ; daté par tradition orale
En 1885 et 1886, Charles Cayron édifie, au lieu-dit Sur les Etapes, une usine de pipes qu'il rebâtit vers 1890. Acquise vers 1897 par Emile Deguingand, dit négociant à Londres, la fabrique est surélevée et agrandie vers 1900 et 1902. Elle appartient à la société qui, réunissant Francis et Paul Deguingand dans la décennie 1910, devient ensuite S.A. des anciens Etablissements Deguingand et Fils. Doublant de superficie par agrandissement au nord-est vers 1926, l'usine semble fermer dans les années 1930. Acquise vers 1940 par la S.A. l'Union d'Alimentation de Franche-Comté (qui construit une nouvelle habitation), elle est convertie en entrepôt commercial. Les bâtiments connaissent par la suite diverses affectations. Du sud au nord, le chai de l'UAFC est transformé en maison. Son essentage de planches à l'étage remplacé par du béton vers 1965, le séchoir à ébauchons accueille une chaîne d'embouteillage de l'UAFC. Il est ensuite occupé par les Ets Real Roux (menuiserie-ébénisterie) puis par le magasin de matériel et fournitures sanitaires de la Sodia. La cheminée est démolie en 1963 par le marchand de vêtements André Faure, qui aménage habitation, remise à automobile et entrepôt dans l'extrémité sud de l'usine. Sa partie centrale est louée par le diamantaire Favre puis, acquise en 1969 par Eluardo, abrite un atelier de serrurerie et sert d'immeuble. Le reste passe entre 1965 et 1970 à Grégoire Mercieca, qui l'aménage partiellement en immeuble (avec transformation du comble en étage carré). A la tête d'une entreprise d'articles en matière plastique, il acquiert au début des années 1970 le matériel de fabrication de jouets en plastique des Ets Aimé et André Rey (rue Pasteur) et édifie un magasin industriel au nord. Loués ensuite à la société de pièces détachées en matière plastique Rémy Pesse, les bâtiments accueillent depuis 1989 le magasin de matériel électrique SDME. 70 personnes en 1910 (dont 27 femmes).
Calcaire ; moellon ; béton ; parpaing de béton ; pan de béton armé ; essentage de matériau synthétique ; essentage de ciment amiante ; fer ; pan de fer
Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture ; béton en couverture ; matériau synthétique en couverture
3 étages carrés
Charpente métallique apparente
Élévation à travées
Terrasse ; toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert ; croupe
Énergie électrique ; achetée
Moellon calcaire pour la partie ancienne de l'usine et le rez-de-chaussée de l'ancien séchoir à ébauchons, pan de béton armé et parpaing de béton pour les parties de la 1ère moitié du 20e siècle, pan de fer (et charpente métallique), parpaing de béton et essentages pour le magasin industriel au nord (actuel entrepôt commercial). ; surface du site en m2 : 3923
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1992
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1997
Poupard Laurent
Dossier individuel