Moulin à blé dit moulin Paget, usine d'estampage Paget puis Auguste Gaudard, actuellement A. et P. Gaudard

Désignation

Dénomination de l'édifice

Moulin à blé ; usine d'estampage

Appellation d'usage

Moulin Paget, puis usine d'estampage Paget, puis Auguste Gaudard, actuellement A. et P. Gaudard

Titre courant

Moulin à blé dit moulin Paget, usine d'estampage Paget puis Auguste Gaudard, actuellement A. et P. Gaudard

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morbier ; 138 route Blanche

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Jura

Canton

Morez

Adresse de l'édifice

Blanche (route) 138

Références cadastrales

1980 BC 73, 74, 78 à 82, BE 150 à 155, 181, 182, 218

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Saillard (le) ; Saillard)

Partie constituante non étudiée

Bureau ; chaufferie ; cheminée d'usine ; bâtiment d'eau ; bassin de retenue ; atelier de fabrication ; atelier de conditionnement ; aire des matières premières ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; transformateur ; logement patronal ; garage ; parc

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par tradition orale ; daté par tradition orale ; daté par tradition orale

Auteur de l'édifice

Ricardon (maître de l'oeuvre)

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par tradition orale ; attribution par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Paget Germain (peintre)

Description historique

En 1691, l'abbaye de Saint-Claude autorise la famille Paget à construire un moulin, peut-être rebâti en 1830 (date signalée en 1947). Moulin, scierie et clouterie dans la première moitié du 19e siècle, il accueille également, dès la décennie 1810, une fabrique d'accessoires en laiton estampé destinés aux horloges comtoises. Son créateur, Pierre Paget, ouvre dans la décennie 1850, au village, une deuxième unité qui passe à son fils Désiré vers 1860 (voir ce dossier). L'ancien moulin revient à un autre fils, le peintre Germain Paget, qui le cède à Auguste Gaudard en 1869. Ce dernier construit un logement patronal en 1889 puis fait édifier un nouvel atelier de fabrication en 1902, par la société parisienne Brousse sur des plans du morézien Ricardon. Il y installe des presses destinées à la fabrication de becs pour lampe à pétrole, qui devient la seule production de l'usine quand prend fin vers 1935 celle des accessoires d'horlogerie. Un deuxième logement patronal est bâti en 1928 etl'atelier d'origine rehaussé en 1947. Remplaçant en 1928 la société Léon Gaudard et Cie, créée en 1919, la S.A.R.L. A. et P. Gaudard est transformée en S.A. vers 1975 et construit un nouvel atelier en 1986 et 1987. Deux roues hydrauliques et une scie monolame dans la décennie 1850. Machine à vapeur et turbine hydraulique dans la 2e moitié du 19e siècle. Presses à emboutir E.W. Bliss & C° (Brooklyn, New York, USA). Moteur à gaz pauvre Letombe de 1902 à 1919, moteur électrique ensuite, nouvelle turbine Pelton vers 1931 (actuellement arrêtée). 2 hommes et une femme au moulin en 1851. Une trentaine ou une quarantaine de personnes dans la 2e moitié du 19e siècle, 105 à 110 de 1902 à 1914, 32 ou 33 en 1991.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; béton ; parpaing de béton ; fer ; pan de fer ; béton armé ; enduit

Matériaux de la couverture

Fer en couverture ; béton en couverture ; ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît

Typologie du couvrement

Charpente métallique apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Terrasse ; toit à longs pans ; appentis ; toit à l'impériale ; toit en pavillon ; pignon couvert ; croupe ; noue

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place ; turbine hydraulique ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée ; moteur électrique

Commentaire descriptif de l'édifice

Sous-sol, étage carré et étage en surcroît pour les logements patronaux, dotés de tours coiffées d'un toit à l'impériale ou en pavillon. Atelier de 1902 en soubassement, à pan de fer et terrasse en béton.