Usine d'horlogerie
Usine d'horlogerie des Ets Romanet, puis de la S.A. Odo
Usine d'horlogerie des Ets Romanet, puis de la S.A. Odo
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morbier ; 4 chemin du Caton
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Morez
Combe Froide (la)
Caton (chemin du) 4
1980 AY 76, 114
En écart
Bureau ; bureau d'études ; transformateur ; chaufferie ; atelier de fabrication ; atelier de conditionnement ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; atelier de réparation ; vestiaire d'usine ; stationnement ; quai
2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Daté par tradition orale
Attribution par source
Fondés en 1871, les Ets Romanet fabriquent horloges, pendules et carillons, sous la marque Roma. Leurs ateliers sont installés à la Combe froide, dans la ferme familiale. En 1948, la société Les Fils de F. Romanet demande l'autorisation de construire à proximité une usine d'horlogerie, sur des plans de l'architecte André David, de Saint-Claude. Achevée en 1951, celle-ci est complétée par un second bâtiment en 1961. La société ouvre une deuxième unité à Domblans en 1974, mais fait faillite en 1981. Elle est reprise en 1984 par la S.A. Productions Romanet, créée pour l'occasion par la société horlogère Odo. Fondée à Morez en 1924 par Léon Odobez (elle est implantée cour Paul Odobey puis au 18 avenue Charles de Gaulle puis au 12 rue Voltaire), cette dernière transfère ses activités dans l'usine de Morbier en 1990. En 1992, sa production se répartit en 20 % de lunetterie haut de gamme (environ 10 à 11 000 montures métalliques par mois) à Domblans et 80 % d'horlogerie à Morbier, soit environ 3 000 horloges comtoises par an (dont les caisses en bois sortent de Domblans) et 40 000 pendules et réveils électriques. Elle serait la dernière fabrique française de mouvements mécaniques pour les horloges comtoises. 180 personnes dans les Ets Gaston Romanet et Fils vers 1965. 140 personnes chez Odo en 1992 : 70 à Morbier et autant à Domblans.
Calcaire ; moellon ; fer ; pan de fer ; essentage de ciment amiante ; béton ; béton armé ; parpaing de béton ; pan de béton armé ; enduit
Tuile mécanique ; métal en couverture ; béton en couverture
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 3 étages carrés
Élévation à travées
Terrasse ; toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert ; croupe
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
Énergie électrique ; achetée
Moellon calcaire apparent pour l'étage de soubassement des ateliers, béton pour le reste des murs. Fait exception un atelier récent accolé au bâtiment de 1948 qui est en pan de fer, avec essentage de ciment amiante, et couvert d'un appentis métallique. Le bâtiment de 1948, à étage carré et étage en surcroît, est coiffé d'un toit à croupes couvert de tuiles mécaniques. Celui de 1961, à 3 étages carrés, a un toit en appentis formé de bacs en aluminium. ; surface du site en m2 : 5186
Propriété privée
1991
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1998
Poupard Laurent
Dossier individuel