Moulin à blé dit moulin de la Foule, minoterie

Désignation

Dénomination de l'édifice

Moulin à blé ; minoterie

Appellation d'usage

Moulin de la Foule

Titre courant

Moulin à blé dit moulin de la Foule, minoterie

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Saint-Amour ; 10 rue du Moulin de la Foule

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Jura

Canton

Saint-Amour

Adresse de l'édifice

Moulin de la Foule (rue du) 10

Références cadastrales

1827 D 88, 88 bis, 89, 295 à 298, 301 à 305, 308 à 313 ; 1980 AD 40, 43, 44, 46, 48, 49, 50, 52 à 55, 58, 59, 60

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Besançon (dérivation du)

Partie constituante non étudiée

Salle des machines ; bâtiment d'eau ; atelier de fabrication ; magasin industriel ; logement patronal ; garage ; transformateur ; quai ; passerelle ; bassin ; canal ; barrage ; lavoir ; cour ; jardin ; croix de chemin

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1790 ; 1828 ; 1837 ; 1896

Commentaires concernant la datation

Porte la date ; daté par source ; porte la date ; daté par source ; porte la date ; daté par source ; porte la date ; daté par source

Description historique

Moulin de la Foule (avec battoir à chanvre et mailloche) acensé par Charles-François de la Baume, comte de Saint-Amour, à Claude Passaquay le 22 mai 1685. Croix érigée entre cette date et 1727. Nombreuses dates portées : 1790 sur une pierre en remploi dans un bajoyer du canal (avec les initiales JM), 1828 sur le linteau de l'écurie (avec les initiales JMP pour Jean-Marie Passaquay), 1837 sur le garde-corps de la passerelle des vannes (avec mention d'Emmanuel Passaquay). Moulin et ribe tenus en 1827 par Jean-Marie Passaquay, vers 1844 par Emmanuel Ludger Passaquay (également propriétaire dans la commune de celui de la Maladière en 1860). Moulin vraisemblablement reconstruit vers 1864 puis peut-être modifié en 1896 (date portée) et vers 1902. Scierie à bois et à marbre semblant attestée au début du 20e siècle. Vendu en 1934 par Henri Passaquay à Claudius Serrière, qui le modernise en 1945 ou 1946. Construction d'un 2e logement patronal au début des années 1970. Fermeture en 1985. 2 roues hydrauliques représentées en 1827, machine à vapeur installée vers 1864. Matériel en 1934 : 2 turbines Laurent et Collot et 1 machine à vapeur de 30 ch actionnent 7 appareils à cylindres (5 passages de broyage, 1 désagrégeur, 3 convertisseurs), 10 bluteries, des mélangeurs à farine et des appareils de nettoyage. 1 roue hydraulique en dessus (2, 80 m de diamètre) entraîne 2 paires de meules. Capacité de 100 quintaux de blé par 24 h (5000 par an). 1945 ou 1946, machine à vapeur remplacée par un moteur diesel d'occasion (ancien remonte-pente vosgien). 7 appareils à cylindres doubles et 1 plansichter Lafon en 1985. Roue hydraulique et 2 turbines conservées. Une dizaine de personnes en 1985.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit ; brique ; bois ; pan de bois ; béton ; parpaing de béton ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 2 étages carrés ; comble à surcroît

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; toit en pavillon ; pignon couvert ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier droit, en charpente

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; roue hydraulique verticale ; énergie électrique ; achetée ; énergie thermique ; produite sur place ; turbine hydraulique

Commentaire descriptif de l'édifice

Magasin industriel, salle des machines et bâtiment d'eau : pan de bois et hourdis de briques. Toit en pavillon sur l'ancien battoir, à étage de soubassement et rez-de-chaussée. Moulin et logement patronal : moellon calcaire, sous-sol pour pour le logement patronal, 2 étages carrés, comble à surcroît et croupe aux extrémités du bâtiment, étage en surcroît avec longs pans brisés et pignon couvert pour la partie centrale. Ancienne étable : moellon calcaire, étage carré et croupe. Brique et parpaing de béton pour la remise à automobile orientale, couverte d'un appentis. Parpaing de béton enduit pour le logement patronal récent. Surface du site en m2 : 15 885