Minoterie dite moulin de la Platière, colonie de vacances

Dénomination de l'édifice

Minoterie ; colonie de vacances

Appellation d'usage

Moulin de la Platière

Titre courant

Minoterie dite moulin de la Platière, colonie de vacances

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Thoirette

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Jura

Canton

Arinthod

Lieu-dit

La Platière

Références cadastrales

1831 A 842 à 846 ; 1984 A 444, 1016, 1020

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Valouse (la)

Partie constituante non étudiée

Bâtiment d'eau ; atelier de fabrication ; logement patronal ; parc ; barrage ; canal

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source ; daté par tradition orale

Description historique

Le moulin est construit vers 1818 par Alexis Jeantil (Gentis) et Jean-Baptiste Vuitton (dit propriétaire, avec ses frères, de trois moulins, un battoir à grains et à chanvre et une scie sur les six moulins et les trois battoirs que compte alors la commune). Il passe vers 1854 à Stanislas Reffay, qui édifie un nouveau battoir à blé vers 1861, puis à son fils Emmanuel vers 1877. Celui-ci construit à cette date le logement patronal (modifié vers 1905), rebâtit le moulin en 1881 puis l'agrandit vers 1888. De nouveau modifiée vers 1915, la minoterie est peut-être désaffectée dès 1928, à la mort de Reffay. Elle est vendue le 20 novembre 1945 à la S.A. des Forces de l'Oignin, dont le siège social est à Nurieux-Volognat (Ain). Cette société est nationalisée l'année suivante. La minoterie passe en 1951 à la Caisse mutuelle d'Action sociale du Personnel d'EDF qui la transforme en colonie de vacances. Partiellement détruite, la ferme du moulin est achetée par la Caisse d'Action sociale en 1980. L'ensemble est remanié en 1983 et 1984 : destruction d'une grange et d'écuries, construction de bâtiments à usage de logements, cuisine, salle à manger et bar. 6 appareils à cylindres et turbine au début du 20e siècle. Turbine Dumont de 21 ch et alternateur des Ateliers de Constructions électriques de Lyon et du Dauphiné, de 40 kVA, attestés en 1945.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit ; béton ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; matériau synthétique en couverture

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés ; étage en surcroît

Typologie du couvrement

Voûte en berceau segmentaire

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Terrasse ; toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; énergie électrique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

Bâtiments anciens couverts de toits à croupes et tuiles mécaniques. Logement patronal : sous-sol voûté en berceau, rez-de-chaussée surélevé desservi par un escalier extérieur droit, étage carré et étage en surcroît. Atelier de fabrication : 2 étages carrés et étage en surcroît, escalier dans oeuvre et ascenseur (récents). Bâtiments modernes : béton, terrasse et pignon couvert avec matériau synthétique. ; surface du site en m2 : 12 851

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1992

Copyright de la notice

(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Date de rédaction de la notice

1994

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poupard Laurent

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel