Usine de lunetterie de la Manufacture mécanique de Lunetterie et d'Optique

Dénomination de l'édifice

Usine de lunetterie

Appellation d'usage

Manufacture mécanique de Lunetterie et d'Optique

Titre courant

Usine de lunetterie de la Manufacture mécanique de Lunetterie et d'Optique

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 199 rue de la République

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Jura

Canton

Morez

Adresse de l'édifice

République (rue de la) 199

Références cadastrales

1822 SU 1068, 1074 à 1077 bis, 1079 ; 1980 AK 30 à 32, 37, 225, 226

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Bienne (dérivation de la)

Partie constituante non étudiée

Bureau ; transformateur ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; atelier de réparation ; vestiaire d'usine ; logement patronal ; conciergerie ; garage ; kiosque ; cour ; jardin

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle

Description historique

Martinet, pointerie, scierie, moulin à farine et battoir sont attestés sur le site en 1812. L'établissement est transformé en usine d'horlogerie par Jacquemin après 1832, en fabrique de fournitures pour l'horlogerie et la lunetterie par Bailly dès le milieu du 19e siècle puis en usine de lunetterie par Colin. En 1892 sont construits un nouvel atelier et un logement patronal. L'association en 1919 des maisons Colin, Mandrillon-Bonnefoy, Arbez, Guy-Buffard et Lizon donne naissance à la société Lizon et Cie, Manufacture mécanique de Lunetterie et d'Optique (MMLO, dite plus familièrement la Méli-Mélo). Elle fabrique des montures, qu'elle équipe de verres surfacés dans l'unité qu'elle bâtit vers 1922-1923 à Lons-le-Saunier (2 rue des Mouillères). Elle produit aussi, en association avec Camelin, des machines et de l'outillage pour les opticiens. De nouveaux ateliers sont édifiés en 1928 et 1929 par Joseph Duboin, architecte à Saint-Claude. L'usine est acquise en 1966 par la société Bourgeois, de Morbier. Le bâtiment d'origine, qui abritait les lunetteries Paul Cochet (jusqu'à son départ en 1954 pour l'usine du Consortium général d'Optique) puis Saillard (fermée dans les années 1970), est détruit en 1992 et remplacé par un immeuble. Le reste du site est rasé en 2000 pour céder la place à un supermarché. En 1812, 6 roues hydrauliques, 3 soufflets, 3 marteaux, 4 paires de meules. Energies hydraulique et thermique (moteur à pétrole) en 1903. 220 ouvriers dans les usines Lizon de Morez et Lons-le-Saunier en 1961, 28 personnes à Morez en 1991 (sur les 520 que compte le groupe Bourgeois).

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; béton ; métal ; bois ; enduit ; essentage de tôle ; essentage de planches ; moellon ; pan de béton armé ; pan de bois

Matériaux de la couverture

Métal en couverture

Description de l'élévation intérieure

3 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert ; croupe ; croupe polygonale ; noue

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier tournant à retours sans jour ; en maçonnerie

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; énergie thermique ; énergie électrique ; produite sur place ; produite sur place ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Les bâtiments antérieurs aux années 1920 avaient des murs en moellons calcaires enduits et étaient coiffés de toits métalliques à longs pans. Ceux de la rue Victor Poupin, dont le mur oriental était protégé par un essentage d'écailles métalliques, comptaient un sous-sol et trois étages carrés (avec étage en surcroît au numéro 6) pour les plus élevés (6 et 12), un seul étage carré et un comble pour celui au 8, desservis par des escaliers tournants en bois. Les pièces étaient voûtées en berceau segmentaire, avec pilier central en pierre pour l'une de celles du premier étage du 12. L'immeuble près du pont (au nord) avait un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, deux étages carrés, un comble à surcroît et un toit à croupes ; l'atelier en béton appuyé contre lui au sud ne comptait qu'un étage carré, coiffé d'un appentis. Dans la cour, les bâtiments réunissant bureau et logement patronal (à l'ouest) d'une part, ateliers de l'autre avaient trois étages carrés, ou un étage carré et un étage en surcroît pour celui à l'est. L'aile de 1928-1929 avait une structure en pan de béton armé, avec étage carré et comble s'achevant par une croupe polygonale au sud-ouest. La desserte s'effectuait à l'aide d'un escalier en béton tournant autour de la cage d'un monte-charge. Surface du site : 5593 m2.

État de conservation (normalisé)

Détruit après inventaire

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1991

Copyright de la notice

(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Date de rédaction de la notice

1998 ; 2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poupard Laurent

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel