Usine de lunetterie
Usine de lunetterie J.-B. Jacquemin, puis du Consortium général d'Optique
Immeuble ; établissement administratif
Usine de lunetterie J.-B. Jacquemin, puis du Consortium général d'Optique
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 1, 1 bis, 4 à 8 rue de l'Industrie ; 6, 9 à 15 rue Lamartine
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Morez
Industrie (rue de l') 1, 1 bis, 4 à 8 ; Lamartine (rue) 6, 9 à 15
1980 AE 129, 137 à 139, 145, 146
En ville
Transformateur ; atelier de fabrication ; logement ; logement patronal ; garage ; buanderie ; citerne ; stationnement ; passerelle
3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Les Ets J.-B. Jacquemin réunissent Jean-Baptiste Jacquemin et ses frères, Louis et Paul (inventeur d'une voiture à vapeur en 1874, d'un rétroviseur et des verres Sirus, Simplex et Triplex). Etablis au milieu des années 1890 dans la fabrique d'horlogerie Bailly-Comte au 20 rue de l'Industrie, ils édifient cette usine vers 1905, à proximité de leur logement patronal. Appartenant en 1866 à Lucien Jacquemin, industriel émailleur, ce dernier a, dans les années 1860-1870, remplacé une ancienne ferme située sur le flanc occidental de la vallée. L'usine est modifiée vers 1912 puis agrandie entre 1925 et 1933 avec l'ajout de huit travées au bâtiment principal et d'un atelier pour la fabrication des lunettes en celluloïd. Occupée dans les années 1930 par la S.A. Consortium général d'Optique (C.G.O.), elle est encore agrandie de huit travées en 1942, par l'entreprise Di Léna. A la même époque, l'atelier du celluloïd est surélevé et doté d'une aile en retour. En 1954, le site est partagé entre la commune et les sociétés lunetières Cochet et Marius Morel. La ville acquiert la partie du bâtiment antérieure à 1940, qu'elle rehausse partiellement et qu'elle convertit en centre administratif (douanes, perception, bibliothèque, etc.) et en logements. Le reste du bâtiment est acheté par la S.A.R.L. Paul Cochet qui, en 1966, le fait agrandir suivant des plans de Cochet validés par l'ingénieur lyonnais Mazaud. Repris par la société Marius Morel et surélevé de deux étages en 1956, l'ancien atelier du celluloïd sert à cette dernière au montage des lunettes fabriquées dans ses autres unités de l'avenue Charles de Gaulle et de la rue de la République. En 2010, outre des logements, le site abrite le centre administratif, un cabinet dentaire (à la place de Marius Morel) et la société lunetière Mythik, fondée en décembre 2009 par François Jullien et succédant à la société Augar (créée en 1995 par Hervé Lamy et arrêtée en juin 2009). Près de 80 personnes (dont moitié de femmes) chez Jacquemin en 1907. 12 personnes au maximum chez Cochet, 9 en 1991.
Calcaire ; béton ; brique ; bois ; enduit ; moellon ; pierre de taille ; parpaing de béton ; pan de bois
Tuile mécanique ; tuile plate ; métal en couverture ; matériau synthétique en couverture ; béton en couverture
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Terrasse ; toit à longs pans ; toit en pavillon ; appentis ; pignon couvert ; croupe
La plupart des bâtiments a des murs en moellons calcaires enduits, éventuellement repris en béton ou brique, et est coiffée de toits à longs pans et tuiles mécaniques. Le bâtiment principal compte quatre niveaux, sauf l'extension de 1942 qui en a trois. L'atelier repris par Marius Morel a deux étages carrés et un toit à croupes. Le logement patronal, partiellement en pierre de taille, associe sous-sol, étage carré et étage en surcroît ; son toit à croupes est recouvert de matériau synthétique.
Maison de notable
Les maisons de notable (généralement des maisons d'industriel) se distinguent des autres par leur monumentalité ou leur source d'inspiration.
Propriété privée
[]
1991
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1998 ; 2010
Poupard Laurent
Dossier individuel