Maison ; usine de lunetterie
Usine de lunetterie Bailly-Masson, puis de la coopérative Les Lunetiers réunis, puis Lunetterie Thévenin
Atelier de traitement de surface des métaux
Usine de lunetterie de la coopérative Les Lunetiers réunis
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 5 rue de la Concorde
Anciennement région de : Franche-Comté
Jura
Morez
Concorde (rue de la) 5
1980 AD 269
En ville
Bienne (affluent de la)
Bâtiment d'eau ; atelier de fabrication ; logement
2e moitié 19e siècle
Vraisemblablement bâties entre 1850 et 1882, deux maisons contiguës sont, vers 1889, réunies en une seule par le fabricant de lunettes Charles-Emile Bailly-Masson et dotées d'un atelier. Le bâtiment est acheté vers 1930 par la coopérative ouvrière Les Lunetiers réunis afin de loger ses sociétaires qui, auparavant, travaillaient à domicile. Fondée le 2 février 1908, à l'instigation de la coopérative d'alimentation et de production La Famille (créée en 1897), cette S.A. coopérative à capital et personnel variable a pour but d' "assurer la liberté de la production et une plus juste répartition des profits". Elle se rattache au mouvement dit Ecole de Saint-Claude en ce sens que la moitié des bénéfices vont à un fonds social. Elle fabrique des lunettes mais aussi des machines pour les opticiens. Après avoir, en 1977, fusionné avec la coopérative Le Diamant, de Saint-Claude, elle disparaît en juillet 1983. Acquise en 1977-1978 par Charles Thévenin, l'usine accueille jusqu'en 1985 la S.A.R.L. Lunetterie Thévenin. En 1991, le rez-de-chaussée est occupé par l'atelier de galvanisation E. Benoît-Gonin (polissage, nickelage et chromage), le premier étage par l'atelier de fabrication désaffecté de la lunetterie, le second a conservé sa destination d'habitation. En 2010, le site n'abrite plus que des logements. Energie hydraulique au début du 20e siècle (ruisseau et bassin de retenue ont disparu depuis). Trente associés en 1925 plus une quinzaine d'ouvriers auxiliaires (temporaires). Une dizaine de personnes à la lunetterie Thévenin.
Calcaire ; enduit ; moellon
Métal en couverture
2 étages carrés ; comble à surcroît
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert
Escalier tournant à retours sans jour ; en charpente
Énergie hydraulique ; énergie électrique ; produite sur place ; achetée
Le bâtiment, aux murs en moellons calcaires enduits, compte deux étages carrés et un comble à surcroît, desservis par un escalier tournant en bois. Il est coiffé d'un toit métallique à longs pans et pignon couvert. Sa vocation industrielle se lit sur l'élévation à travées de sa façade antérieure (à l'ouest), où chaque étage carré est percé de dix fenêtres. La petite construction appuyée contre le mur pignon sud abritait la roue hydraulique. Surface du site : 585 m2.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
[]
1991
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1998 ; 2010
Poupard Laurent
Dossier individuel