Presbytère puis école, actuellement immeuble

Désignation

Dénomination de l'édifice

Presbytère ; immeuble

Destination actuelle de l'édifice

École

Titre courant

Presbytère puis école, actuellement immeuble

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 7-15 rue Pasteur ; 1, 3 rue Etienne Dolet

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Morez

Adresse de l'édifice

Pasteur (rue) 7-15 ; Etienne Dolet (rue) 1, 3

Références cadastrales

1822 SU 1158 ; 1980 AI 364, 365

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Jardin ; garage ; mur de soutènement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 18e siècle (détruit) ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1750 ; 1853 ; 1881

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Reverchon-Monnier Denis-François (maçon) ; Reverchon-Monnier Antoine (maçon) ; Grenier-Bouley Pierre (maçon) ; Grenier-Bouley Jean-François (maçon)

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Fromont Marc (commanditaire)

Description historique

Le 2 août 1745, l'évêque de Saint-Claude, monseigneur Joseph Méallet de Fargues, autorise la création à Morez d'une cure (avec logement du maître d'école) à proximité de l'église édifiée en 1724. Réalisée en 1750 et 1751 (mais achevée en 1757 seulement ?) , la construction est due à quatre maçons moréziens : les frères Denis-François et Antoine Reverchon-Monnier, et les frères Pierre et Jean-François Grenier-Bouley. Augmenté au nord d'une salle de classe en 1788-1789, le bâtiment héberge l'administration municipale à la Révolution puis des classes (dont, en 1819, une classe d'" enseignement mutuel "). Il est vendu en 1852 au marchand de bois Marc Fromont pour financer la transformation de l'ancienne église en école. Fromont le démolit en 1853 et le remplace par un immeuble, agrandi au cours de la même décennie par la construction d'un escalier au sud-est et de trois travées au nord-ouest. L'ensemble connaît ensuite de nouvelles extensions avec l'édification, en 1881-1882, d'un premier corps de bâtiment au nord-ouest (n° 7 et 9 rue Pasteur) et, avant 1886, d'un second à l'est (1 rue Etienne Dolet, autrefois rue de l'Horloge).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit ; essentage de ciment amiante

Matériaux de la couverture

Métal en couverture ; matériau synthétique en couverture

Description de l'élévation intérieure

3 étages de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; comble à surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

L'immeuble, aux murs en moellon calcaire enduits, compte trois étages de soubassement, deux étages carrés et un comble à surcroît, desservis au n° 11 par un escalier tournant à retours avec jour, en bois. Il se subdivise en trois parties : une travée unique au n° 15 (cage d'escalier bâtie au sud-est) , trois travées au 13 (bâtiment d'origine ?) et de nouveau trois travées au 11. Le deuxième bâtiment, au nord-ouest, totalise trois étages de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. Il comporte un escalier tournant à retours avec jour en bois au n° 7, un escalier droit en béton au n° 9. Son mur pignon au nord-ouest est protégé par un essentage de ciment amiante. La couverture des toits à croupes est métallique sur le premier bâtiment, en matériau synthétique (bardeaux bitumés) sur le second. La bâtisse au 1 rue Etienne Dolet associe garages au rez-de-chaussée et logement à l'étage.