POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Viaduc de Syam (voie ferrée Andelot - La Cluse)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Pont

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Viaduc ; pont ferroviaire

Appellation d'usage

Viaduc de Syam

Titre courant

Viaduc de Syam (voie ferrée Andelot - La Cluse)

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Cize ; R.D. 127

Précision sur la localisation

Oeuvre située en partie sur la commune : Champagnole ; Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

La voie ferrée Andelot - La Cluse

Canton

Champagnole

Lieu-dit

Rocheret (le)

Adresse de l'édifice

R.D. 127

Références cadastrales

2006 SU 453

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Ain (l')

Nom de l'édifice

Section Champagnole - Morez de la voie ferrée Andelot - La Cluse

Références de l'édifice de conservation

IA39001096

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1887

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par travaux historiques

Description historique

Le 7 août 1880, le ministre des Travaux publics approuve le tracé du premier lot de travaux de la section Champagnole - Morez, lot qui concerne le secteur de Champagnole à La Billaude (commune du Vaudioux) , élaboré par les ingénieurs des Ponts et Chaussées Toussaint et Picquenot (Paul ?). Il indique que l'Ain doit être franchi par un viaduc de 24 m de hauteur, à trois travées métalliques de 29, 75 m chacune. Les travaux sont adjugés le 9 juin 1881 à l'entrepreneur Joseph Girard, domicilié à Arbois puis Saint-Rambert-en-Bugey. Toutefois, durant l'hiver 1882, alors que les deux culées et la pile de droite sont construites, les pluies persistantes occasionnent des glissements de terrain entraînant déplacement et inclinaison des ouvrages en maçonnerie qui, pour des raisons de sécurité, sont alors rapidement détruits. Contrairement aux ingénieurs de la compagnie du PLM (Paris - Lyon - Méditerranée) , qui souhaitent une reconstruction sur place pour ne pas perdre le bénéfice des travaux déjà réalisés (tranchées, etc.) , ceux des Ponts et Chaussées - l'ingénieur en chef Picquenot puis son successeur, Moron - proposent un nouvel endroit, à 1600 m en amont, où les fondations pourront être appuyées sur le rocher. Ils modifient aussi le type de l'ouvrage, qui ne comporte plus qu'une travée métallique mais de 60 m de portée et établie à 46 m de hauteur. Ces changements sont approuvés par le ministre le 23 octobre 1884 et la reconstruction est confiée le 27 novembre à l'entrepreneur Prosper Laporte, de Châteauneuf-sur-Sornin (actuellement Châteauneuf, en Saône-et-Loire). Les maçonneries sont achevées fin juin 1887 et le tablier métallique, dont la construction avait été adjugée les 26 novembre et 14 décembre 1885, est posé cette année par la société Baudet, Donon et Cie (installée en 1877 à Argenteuil et qui deviendra par la suite Baudet - Donon - Roussel). La réception définitive des travaux du premier lot a lieu le 30 juillet 1888 (en janvier 1890, ils sont dits totalement achevés) et la voie est mise en exploitation le 10 juillet 1890.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; bossage ; métal ; fonte

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre ; charpente métallique apparente

Commentaire descriptif de l'édifice

Premier de la ligne, le viaduc de Syam (au PK 018.349) franchit le cours d'eau en biais, de l'aval rive droite (commune de Champagnole, parcelle BR 30) vers l'amont rive gauche (commune de Cize). D'une longueur totale de 144 m, en palier, il se compose de deux parties (une sur chaque rive) formées de trois arches en plein-cintre de 14 m chacune. Celle au nord (rive droite) enjambe également la route départementale n° 127. Elles sont réalisées en maçonnerie de pierre de taille calcaire et présentent un appareil de bossages rustiques en partie basse. Elles sont réunies par une travée métallique à poutres droites, à treillis inférieur système Warren quadruple, longue de 60 m. Deux rails de sécurité ont été ajoutés entre ceux existants, sur la longueur du tablier, afin de limiter les conséquences d'un éventuel déraillement. Une passerelle mobile permet l'inspection du dessous du tablier. Les garde-corps métalliques des parties en maçonnerie, d'origine, sont d'inspiration néo-gothique et associent motifs ovales barlongs, juxtaposés et imbriqués, et potelets octogonaux en fonte. Ceux sur le tablier métallique sont plus simples, composés de tubes assemblés.

Commentaires d'usage régional

Pont à poutres

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'un établissement public de l'Etat

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poupard Laurent

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10

1/48