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Plateforme ouverte du patrimoine

Gare de Saint-Laurent-en-Grandvaux (voie ferrée Andelot - La Cluse)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Gare

Titre courant

Gare de Saint-Laurent-en-Grandvaux (voie ferrée Andelot - La Cluse)

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Saint-Laurent-en-Grandvaux ; place de la Gare

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

La voie ferrée Andelot - La Cluse

Canton

Saint-Laurent-en-Grandvaux

Adresse de l'édifice

Gare (place de la)

Références cadastrales

1980 AH 21, 282, 283

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Bureau d'entreprise ; logement ; abri de voyageurs ; lampisterie ; garage ; entrepôt commercial ; quai

Nom de l'édifice

Section Champagnole - Morez de la voie ferrée Andelot - La Cluse

Références de l'édifice de conservation

IA39001096

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1888

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

La construction d'une gare à Saint-Laurent-en-Grandvaux est décidée dès 1882, sur proposition du conducteur des Ponts et Chaussées Pernot et de l'ingénieur en chef Picquenot. L'adjudication des travaux n'intervient cependant que le 19 novembre 1888, lorsque l'infrastructure est réalisée. Sa composition est fixée par la décision ministérielle du 9 mai 1888 : bâtiment de voyageurs de 2e classe (correspondant au plan type de la compagnie du PLM - Paris - Lyon - Méditerranée - annexé à la circulaire ministérielle du 26 avril 1880) , corps de garde, abri de voyageurs (plan type d'abri de 2e classe, avec lampisterie) , latrines, entrepôt (quai couvert) de 12 m de largeur sur 20 de longueur (plan type " Halle à marchandises de 12 m de largeur avec bureau de la petite vitesse ") , quai découvert pour " bestiaux et chaises de poste ", autre quai découvert de 80 m de longueur " muni toutefois d'un parapluie sur une étendue de 25 m ", voie d'évitement, trois voies de marchandises et voie de débord avec " une batterie de plaques tournantes ", remise ferroviaire provisoire pour une machine à vapeur (" la gare de St Laurent devant être tête de ligne, en attendant l'exécution du prolongement vers Morez ") , grue de 6 tonnes, grue roulante de 10 tonnes et pont-bascule. La construction a lieu entre le 11 mars 1889, date d'approbation par le ministre de la livraison de la plate-forme au PLM, et le 10 juillet 1890 : la ligne entre en exploitation à cette date et la gare est inaugurée par le ministre des Travaux publics Yves Guyot le 10 août suivant. Ses installations permettent à partir de 1907 une interconnexion avec la voie métrique du " tacot " de la ligne Clairvaux-les-Lacs - Foncine-le-Haut (inaugurée en 1907 et fermée en 1939, celle-ci avait son bâtiment des voyageurs - aujourd'hui détruit - face à celui de la gare et une remise à locomotive - qui subsiste - au sud-est de l'entrepôt). Un système d'enclenchements par serrures Bouré paraît mis en place vers 1914. Une aile d'une travée est accolée au nord du bâtiment des voyageurs avant 1915 (son entrée sera modifiée dans la seconde moitié du 20e siècle lors de sa transformation en garage). Loué en 1951 à la fabrique de jouets Charton, fondée en 1947, l'entrepôt est considérablement agrandi au sud-est et au nord-ouest par la construction de bâtiments débordant largement l'emprise des quais découverts (le deuxième d'entre eux date de 1970). Cette deuxième moitié du siècle voit diverses destructions : le portique roulant vers 1955-1956, la grue lors de la construction de l'entrepôt Charton, le pont-bascule, le corps de garde en rez-de-chaussée (aussi signalé comme bouilloterie, logement puis chaufferie) situé au nord du bâtiment des voyageurs fin 1989.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit partiel ; essentage de matériau synthétique ; béton ; parpaing de béton ; fer ; pan de fer ; essentage de tôle

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; métal en couverture

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre

Commentaire descriptif de l'édifice

Le bâtiment des voyageurs, à l'altitude 906 m et au point kilométrique 036.266, comporte sous-sol et étage carré, desservis par un escalier dans-oeuvre. L'élévation antérieure compte cinq travées, avec un corps central non saillant de trois travées. Les façades, en moellon calcaire enduit, sont rythmées par la pierre de taille apparente : assises inférieures du mur jusqu'à hauteur d'appui, bandeau séparant rez-de-chaussée et étage carré, corniche sous la toiture, chaînes d'angles. Les murs sud et ouest sont protégés par un essentage de matériau synthétique (shingle). Les baies sont en arc segmentaire, celles du rez-de-chaussée se distinguant par leur clef pendante. Le toit à croupes est recouvert de tuiles mécaniques, de même que celui du garage et de l'abri-lampisterie, tous deux en rez-de-chaussée et à pignons couverts. Un auvent métallique protège les voyageurs sur la façade arrière. L'entrepôt en rez-de-chaussée surélevé associe pan de fer, parpaing de béton, enduit et essentage de tôle, métal en couverture.

Commentaires d'usage régional

PLM 2e classe

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'un établissement public de l'Etat,propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poupard Laurent

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10

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