Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinemaison
maison






Référence de la notice
IA39001235
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
23 juin 2010
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Poupard Laurent
Mentions légales
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Désignation de l'édifice
Titre courant
maison
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
maison
Destination actuelle de l'édifice
atelier de lunetterie ; café ; magasin de commerce ; immeuble
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 163 rue de la République
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Franche-Comté
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Morez
Adresse de l'édifice
République (rue de la) 163
Références cadastrales
1822 SU 538 ; 1980 AI 83
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
boutique ; logement ; buanderie ; atelier ; écurie ; fenil ; cour ; mur de soutènement ; jardin potager ; fabrique de treillage
Nom de l'édifice
place Henri Lissac
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
2e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1727
Commentaire concernant la datation
porte la date
Auteur de l'édifice
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Lamy Claude-Emmanuel-Marie (propriétaire)
Description historique
La maison est édifiée dans la première moitié du 18e siècle, vraisemblablement en 1727 (date portée sur le linteau remployé d'une fenêtre du second étage). Attestée sur un plan de 1748, elle est rebâtie par le marchand drapier Claude-Emmanuel-Marie Lamy au cours de la décennie 1820 : une note manuscrite portée sur la matrice cadastrale la signale " en reconstruction ". Figurée sur le cadastre napoléonien de 1822, avec le corps fermant la cour à l'est, elle est surélevée d'un étage au 19e siècle (le cadastre mentionne une augmentation du bâti vers 1843) et aurait servi d'hôtel de voyageurs. A la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle, le site abrite la lunetterie Lizon et Thiébaud (issue de la maison Lizon, fondée en 1827 ou 1837, à l'origine de la Manufacture mécanique de Lunetterie et d'Optique ?) , qui deviendra ensuite société Arthur Thiébaud, et le rez-de-chaussée du bâtiment est occupé par le café La Perle. Il accueille en 1934 un magasin de chaussures et l'étude du notaire Bulle, puis le bureau de l'huissier de justice Roydor. Ce serait ce dernier qui aurait doté, avant 1944, l'aile sud d'un étage et d'un escalier. Dans les années 1960, la façade postérieure est rehaussée pour aménager un étage en surcroît dans le comble, entraînant la disparition de quatre fenêtres lunetières et d'une porte haute. En 2000, le seul commerce actif est un magasin de chaussures.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; moellon ; enduit
Matériaux de la couverture
métal en couverture
Description de l'élévation intérieure
2 étages carrés ; étage de comble
Typologie du couvrement
voûte d'arêtes
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis ; noue
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours avec jour, cage ouverte, en maçonnerie, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier droit
Commentaire descriptif de l'édifice
Les bâtiments ont des murs en moellons calcaires enduits et une couverture métallique. La maison a deux étages carrés et un étage de comble (en surcroît vers l'est). Les étages carrés sont desservis par des coursières sur la façade postérieure et un escalier extérieur, tournant et à cage ouverte, en pierre jusqu'au premier étage et en bois jusqu'au second. L'aile nord est composée de l'escalier et d'un corps de logis à deux étages (avec buanderie) , qu'il distribue également. L'aile sud est voûtée d'arêtes au rez-de-chaussée, surmontée du bureau des années 1930-1940 et prolongée par son escalier. A usage d'écurie, fenil et atelier, le bâtiment oriental est partiellement voûté en berceau plein cintre (au sud et à l'est). Il a un étage carré et un comble à surcroît, accessibles par un escalier droit en bois. Le plancher du comble est formé de troncs de sapin équarris entre lesquelles s'intercalent des moellons calcaires ; il est habillé de planches sur le dessus, d'un lattis revêtu de plâtre en dessous. Quatre fenêtres lunetières signalent la présence d'un atelier à l'est et une porte donne accès aux jardins. Les toits sont à longs pans et pignons couverts, à l'exception de ceux des ailes qui sont en appentis.
Commentaire d'usage régional
baies lunetières,maison avec atelier
Date de l'enquête ou du récolement
2000
Statut juridique, intérêt, protection et label
Observation concernant la protection de l'édifice
Les baies lunetières sont des baies de petit module, souvent à encadrement de bois, qui signalent la présence d'un atelier (de lunetier ou d'horloger).
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Thème de l'étude
les industries de Morez
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2009
Mentions légales
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine£4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
Voir aussi
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Référence de la notice
IA39001235
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
23 juin 2010
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Poupard Laurent
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