Maison puis immeuble

Dénomination de l'édifice

Maison ; immeuble

Appellation d'usage

Atelier d'horlogerie ; atelier de lunetterie ; atelier de construction mécanique

Destination actuelle de l'édifice

Atelier de fabrication ; café ; magasin de commerce

Titre courant

Maison puis immeuble

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Jura (39) ; Morez ; 161 rue de la République

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Morez

Adresse de l'édifice

République (rue de la) 161

Références cadastrales

1822 SU 537 ; 1980 AI 82

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Boutique ; logement ; atelier ; resserre ; remise ; cour ; escalier indépendant ; mur de soutènement ; jardin

Nom de l'édifice

Place Henri Lissac

Références de l'édifice de conservation

IA39000749

Siècle de la campagne principale de construction

1ère moitié 18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Paget (propriétaire)

Description historique

Le bâtiment est construit dans la seconde moitié du 17e siècle ou, plus vraisemblablement, dans la première moitié du 18e siècle, avant 1748. Figuré sur le plan cadastral napoléonien de 1822, avec ses deux ailes en retour réunies par un corps fermant la cour à l'est, il abrite le café du Lion d'or, de Joseph-Augustin Paget. Avant la fin du siècle, il est surélevé d'un étage, le corps oriental est supprimé et les ailes sont prolongées par des ateliers (le cadastre mentionne une augmentation du bâti vers 1840) ; deux autres étages seront ajoutés durant la première moitié du 20e siècle. En 1860, il est propriété des frères Paget, industriels fabriquant des horloges d'édifices dans le deuxième quart du 19e siècle et employant une centaine d'ouvriers (à domicile ?) en 1857. Par la suite y sont signalées les sociétés Aubin Fontanez (fabricant de pendules à ressort jusqu'en 1910 et de lunettes jusqu'en 1914) , et Fontanez et Jobez (Gédéon Jobez étant le comptable d'Aubin Fontanez) , reprises par celle de Léon Nicole implantée en face (au numéro 144 ; voir ce dossier). Le site accueille en 1934 un café, une succursale de la Société économique d'Alimentation, les ateliers de Gédéon Jobez (fabrique d'horlogerie tenue par son fils, Etienne, qui la ferme cette année) et de la lunetterie J. Prost-Tournier. La société Soudalec, fabrique de machines à souder créée en 1960 par Victor Smaniotto, y est ensuite signalée. En 2000, les ateliers sont désaffectés et le rez-de-chaussée de l'immeuble est occupé par un café et un magasin de vêtements.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Métal en couverture

Description de l'élévation intérieure

4 étages carrés

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, cage ouverte, en charpente ; escalier de distribution extérieur : escalier droit ; escalier isolé : escalier en équerre, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Les bâtiments ont des murs en moellons calcaires enduits et une couverture métallique. Le rez-de-chaussée de l'immeuble est voûté d'arêtes, tout comme le passage couvert central pavé. Couvert d'un toit à longs pans et pignon couvert, ce bâtiment a quatre étages carrés, distribués par des coursières sur sa façade postérieure. On y accède par un escalier tournant en bois, à cage ouverte, placé entre cette façade et l'aile sud, dont il dessert également le premier étage via une coursière. S'élevant sur trois niveaux et coiffées d'un toit en appentis, les deux ailes correspondent aux communs d'origine, agrandis d'ateliers. L'aile sud a des resserres voûtées en berceau plein cintre au rez-de-chaussée, des logements au premier étage et des ateliers éclairés par des fenêtres lunetières au second. L'aile nord est composée de deux parties : à l'ouest (côté immeuble) , un corps dont le mur est protégé par un essentage de tôle et qui compte sous-sol demi enterré, rez-de-chaussée surélevé, étage carré et étage en surcroît ; à l'est, un corps avec remise au rez-de-chaussée et deux étages carrés dont le premier est desservi par une coursière et deux escaliers extérieurs droits (en béton et en bois). Ces deux étages ont été construits pour des ateliers, que signalent les multiples fenêtres et dont les plafonds reposent sur des poteaux en bois. Un escalier en équerre isolé donne accès à la deuxième terrasse du jardin.

Commentaires d'usage régional

Baies lunetières,immeuble avec atelier

Observations concernant la protection de l'édifice

Les baies lunetières sont des baies de petit module, souvent à encadrement de bois, qui signalent la présence d'un atelier (de lunetier ou d'horloger).

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Copyright de la notice

© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Poupard Laurent

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00