Château
Château de Montréal
Château de Montréal
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Peyrehorade ; rue Alsace-Lorraine ; rue du Château
Peyrehorade
Alsace-Lorraine (rue) ; Château (rue du)
1965 AB 288
En ville
Jardin ; jardin régulier ; cour ; terrasse en terre-plein ; logement ; écurie ; chenil ; oratoire ; orangerie ; théâtre de verdure
14e siècle (?) ; 16e siècle ; 18e siècle
17e siècle ; 19e siècle
Attribution par source
Un ouvrage fortifié (fort du Rocq) défendant l'angle sud-ouest de l'enceinte et la rivière, est attesté à cet emplacement au 14e siècle ; construction du logis actuel commencée vers 1520 pour le vicomte Pierre d'Aspremont par un ingénieur militaire lombard, Giovanni Ridolfo Mormorini da Lombardo ; interrompue par la mort du maître d'oeuvre avant 1530, celle du commanditaire en 1531, la construction ne fut reprise et achevée qu'à partir de 1570 pour Adrien d'Aspremont ; il semble cependant que des travaux furent effectués en 1540 et qu'en tout cas l'ouvrage était suffisamment avancé en 1565 pour que le banquet offert à Charles IX eut lieu à l'hôtel neuf du Roc ; au 17e siècle, on détruisit ce qui subsistait des fortifications (courtines, fossés) ; réaménagement du château à partir de 1730 (pavillons de la cour) puis vers 1775 (fenêtres du corps de logis, ferronneries, décor intérieur, reconstruction des écuries) ; vendu comme bien national, le château fut divisé en plusieurs propriétés ; le pavillon est de la cour servit de presbytère, celui de l'ouest fut détruit en 1813, puis après 1850 l'église Sainte-Catherine qui servait de chapelle castrale ; toit des tours transformé, abords vers la rivière réaménagés aux 19e et 20e siècles ; en cours de restauration. Constat en 2002 : abrite actuellement la mairie. Elévation antérieure partiellement restaurée récemment.
Calcaire ; moyen appareil ; pierre ; moellon ; enduit partiel
Tuile plate
Plan rectangulaire régulier
Étage de soubassement ; 2 étages carrés
Élévation à travées
Toit en pavillon ; terrasse ; toit à longs pans brisés
Escalier dans-oeuvre ; escalier en vis ; en maçonnerie
Il subsiste des vestiges de l'édifice primitif dans le mur de soutènement de la terrasse et sous le sol de la cour ; le château se composait à la fin du 18e siècle du logis dominant la rivière, précédé au nord d'une cour d'honneur flanquée de 2 pavillons (celui de l'ouest ouvrait à l'étage sur la chapelle sainte Catherine) et bordée sur la terrasse par des parterres à la française, à l'est un grand jardin à l'italienne (avec orangerie, théâtre de verdure, portique) dominait le port du Sablot au sud ; la cour d'honneur, fermée par des grilles, était précédée d'une avant cour donnant sur la rue ; de l'autre côté de la rue, en symétrique, cour de cavalerie bordée au nord des écuries en hémicycle, à l'est de communs ; à l'ouest de cette cour, une seconde abritait le chenil ; il subsiste le logis, la cour et le pavillon est, l'avant cour en partie, les écuries et les communs ; la partie basse du logis en moyen appareil régulier de calcaire, jusqu'au 1er niveau (sauf partie centrale au nord) , correspond à la construction du début du 16e siècle
Ferronnerie ; menuiserie
Trophée ; monogramme
Sujet : trophées de chasse et monogramme AM en bas relief, support : menuiserie de la hotte des 2 cheminées du grand salon
Restauré
1947/01/24 : inscrit au titre immeuble
À signaler
Propriété de la commune
1968 ; 2002
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1995
Lahonde Catherine ; Charneau Bertrand
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37