Église paroissiale
Saint-Jérôme
Église paroissiale Saint-Jérôme
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Escalans
Gabarret
Sainte-Meille
2007 C 7
En écart
Cimetière
15e siècle (?) ; 18e siècle
Daté par travaux historiques ; daté par source
L'église, d'abord dédiée à sainte Meille ou Eumélie (sancta Eumalia) , puis à saint Jérôme et sainte Radegonde, apparaît tardivement dans les textes. L'édifice actuel n'est pas antérieur à la fin du Moyen Age, peut-être au 15e siècle, comme semblent l'indiquer le chevet à cinq pans et le voûtement d'ogives originel, dont subsistent des départs de nervures et les arcs formerets. Ce couvrement est encore signalé dans le procès-verbal d'une enquête épiscopale de 1546, qui décrit une église "bien bastie et toute entièrement voultée, ayant quatre voultes et quatre clefs" (soit les trois travées de la nef et le choeur). Sans doute endommagée ou détruite au cours des guerres de Religion, la voûte est refaite par la suite, probablement au 18e siècle si on en juge par le profil des supports (des colonnes adossées) destinés à porter le nouveau couvrement surbaissé. A la même époque, on perce une nouvelle porte au sud de la nef, en remplacement du portail occidental muré, et trois grandes fenêtres viennent éclairer la nef, complétant les cinq étroites baies gothiques du choeur. Vers 1841, date à laquelle Mgr Lannéluc en visite menace d'interdire l'édifice délabré, la seconde voûte est remplacée par le lambris de bois actuel. En dépit de quelques réparations et d'une campagne de décoration (par les peintres italiens Sotta et Ferrari) , l'état de l'église, à demi abandonnée, se dégrade fortement au cours du siècle suivant, jusqu'à un très récent effort de sauvegarde. Un corps de bâtiment adossé au flanc nord de la nef, longtemps occupé par des religieux, a été démoli au cours des dernières années (comm. orale).
Calcaire ; moyen appareil ; moellon
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Lambris de couvrement
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; appentis
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis
L'église, très simple, se compose d'un vaisseau de trois travées, originellement voûté d'ogives, prolongé à l'est par un chevet à cinq pans de même largeur que la nef, raidi par des contreforts et éclairé par d'étroites fenêtres gothiques en accolade. Une sacristie rectangulaire épaule le choeur au sud. Le massif occidental, construit en belle pierre appareillée au contraire du reste de l'édifice (en moellon mêlé de brique) , comporte un haut mur étayé de deux épais contreforts à l'ouest. Ceux-ci sont reliés à leur sommet par un arc en brique formant bretèche, qui devait porter des structures défensives aujourd'hui disparues, de même que la partie supérieure du mur, qui formait clocher. A l'angle sud-ouest du vaisseau, une tour d'escalier, partiellement englobée dans le mur gouttereau sud, permettait d'accéder au clocher et à la bretèche, comme à l'église voisine d'Escalans.
Sculpture
Accolade ; pinacle ; personnage
Accolade fleuronnée et pinacles en amortissement de la niche axiale du choeur. Personnage en pied, la main droite sur la hanche, sur un culot au nord de la première travée de la nef.
IM40003311 ; IM40003309 ; IM40003310 ; IM40003308 ; IM40003307 ; IM40003303 ; IM40003304 ; IM40003306 ; IM40003305 ; IM40003312
Propriété de la commune
2010
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37