Église paroissiale
Saint-Fabien-et-Saint-Sébastien
Église paroissiale Saint-Fabien-et-Saint-Sébastien
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Mant
Hagetmau
2007 F 461
En village
2e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle
Milieu 17e siècle (détruit)
1847 ; 1979
Daté par source
La première église paroissiale de Mant, dédiée à saint Pierre et située au milieu du cimetière communal, au sud-ouest du bourg actuel, aurait été bâtie au Moyen Age à l'initiative d'un seigneur local, Momus d'Arboucave, afin d'éviter aux habitants du lieu de suivre les offices à l'abbaye voisine de Pontaut. Incendiée en 1569 par les troupes protestantes de Montgomery, elle fut reconstruite au 17e siècle, puis restaurée en 1846. Progressivement abandonné et désaffecté, cet édifice à nef unique et clocher-mur, de 20 mètres de long sur 6 de large, fut finalement détruit dans les années 1990. Au milieu du 17e siècle, un voeu consécutif à une épidémie conduisit les habitants à édifier une chapelle dédiée aux saints antipesteux Fabien et Sébastien. Avec le décentrement progressif de l'église Saint-Pierre du centre du bourg, cette chapelle finit par devenir le lieu de culte principal. Trop petite et en mauvais état, elle est désaffectée le 3 mai 1845. Un premier projet (anonyme) de reconstruction à neuf est dressé dès 1841. Les travaux sont exécutés par l'entrepreneur Pédeboscq d'Orthez, sur les plans de l'architecte départemental Jules Sibien, entre septembre 1847 (pose de la première pierre) et septembre 1849 (bénédiction par Mgr Lanneluc) ; un litige entre l'entrepreneur et la commune en diffère l'achèvement jusqu'en 1852. Une rénovation intérieure, menée en 1979, a supprimé les enduits intérieurs et remplacé la voûte en anse-de-panier de la nef par un plafond à deux versants.
Calcaire ; alios ; moellon ; brique ; enduit partiel
Tuile creuse mécanique ; ardoise
Plan allongé
3 vaisseaux
Lambris de couvrement ; cul-de-four
Toit à longs pans ; croupe ronde ; flèche polygonale
Edifice de style néoclassique à trois vaisseaux. La nef centrale, couverte d'un couvrement moderne à deux versants, ouvre sur les collatéraux plafonnés par des arcades en plein cintre. Elle est prolongée à l'est par un choeur en hémicycle flanqué de deux sacristies. A l'ouest, un clocher carré, dans-oeuvre, est couvert d'une flèche octogonale en ardoise. Les murs sont bâtis dans un mélange de moellon calcaire de Monget et d'alios (ou garluche) , les arcades de la nef en brique appareillée, les encadrements des fenêtres (en plein cintre) et de la porte d'entrée en pierre de taille.
Sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Croix ; volute
Linteau de la porte d'entrée couronné d'une croix posée sur deux volutes affrontées.
IM40003710 ; IM40003716 ; IM40003712 ; IM40003715 ; IM40003708 ; IM40003709 ; IM40003713 ; IM40003714 ; IM40003711 ; IM40003725 ; IM40003717 ; IM40003726 ; IM40003720 ; IM40003719 ; IM40003721 ; IM40003718 ; IM40003724 ; IM40003728 ; IM40003723 ; IM40003727 ; IM40003722
Propriété de la commune
2010
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Maisonnave Jean-Philippe
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37