Prieuré ; maison ; asile d'aliénés
De génovéfains
Saint-Lazare
Hospice Lunier ; Lycée Augustin Thierry
Maladrerie ; lycée
Prieuré de génovéfains Saint-Lazare, villa, puis asile d'aliénés dit hospice Lunier, actuellement lycée Augustin Thierry
Loir-et-Cher (41) ; Blois ; 13 avenue de Châteaudun
Blois centre
Châteaudun (avenue de) 13
2003 AS 223
En ville
Chapelle ; cloître ; cour ; parc
1er quart 12e siècle ; 3e quart 13e siècle ; 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
1845
Daté par source ; daté par travaux historiques ; porte la date
La maladrerie Saint-Lazare e été fondée entre 1116 et 1126 par Thibault IV, comte de Blois, et par Geoffroy de Lèves, évêque de Chartres, sur un terrain concédé par Pierre Derulez. Les premières constructions détruites par un incendie furent rebâties entre 1232 et 1261. Après la disparition de la lèpre, la maladrerie devint un prieuré de génovéfains. Au 18e siècle, à une date non précisée, les prieurs construisirent un bâtiment mais conservèrent la chapelle du 13e siècle. En 1791 le prieuré fut vendu comme bien national, la chapelle fut démolie entre 1793 et 1807. Le domaine eut pour premier acquéreur Chambon de Monteaux, médecin en chef des armées de la Révolution et maire de Paris. En 1834, Jean Simon Chambert-Péan, construisit une villa à l'emplacement du bâtiment du 18e siècle en y intégrant des maçonneries, vestiges du prieuré, en particulier une petite salle voûtée d'ogives. Ce bâtiment correspond à l'actuel corps gauche de la Villa Lunier, dont la partie sous comble est occupée par une vaste salle qui abritait l'importante collection d'art du propriétaire. Il aménagea aussi un vaste parc, célèbre pour ses essences rares. En 1861, le département, devenu propriétaire du domaine, y installa un asile d'aliénés sous la direction du docteur Lunier, d'où la dénomination de villa Lunier. Lors de cette nouvelle affectation on construisit un corps de bâtiment à droite de la cour, identique au précédent, puis les deux corps furent reliés par un corps central en retrait, raccordé aux corps latéraux par un mur écran, à droite, et une aile de faible largeur à gauche. A la fin du 19e siècle, on édifia dans le parc des constructions annexes, dont un établissement de bains, et des pavillons individuels, disséminés, pour isoler des malades. C'est à ce moment que le parc fut transformé avec la création de larges avenues, d'allées et de parterres géométriques, ne laissant subsister qu'une partie du parc de Chambert-Péan, face au corps gauche. L'asile fut désaffecté en 1940 et, après 1945, il devint propriété de l'éducation nationale et devint le lycée Augustin Thierry. Dans les années 1960, les bâtiments annexes furent détruits, ainsi que plusieurs pavillons, le corps central fut remplacé par une construction en béton.
Pierre ; pierre de taille ; moellon ; enduit ; crépi ; béton
Ardoise
Plan en croix latine ; plan rectangulaire régulier
2 vaisseaux ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; comble à surcroît
Voûte d'ogives ; voûte en berceau plein-cintre
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe brisée
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant, escalier droit
Sculpture ; peinture
Vestiges
À signaler
Propriété publique
1992
© Inventaire général
1995
Cosperec Annie
Dossier individuel